- PC-208
- CONSTITUTIONS DE L'INSTITUT DES AUGUSTINS DE NOTRE-DAME DE L'ASSOMPTION
- Livre Premier -- REGLES COMMUNES
Chapitre 15ème DU SILENCE(1) - Sage et Touveneraud, PREMIERES CONSTITUTIONS 1855-1865
- 1 FRERES CONVERS ASSOMPTIONNISTES
1 ORAISON
1 PRIME
1 RECREATIONS DES RELIGIEUX
1 SUPERIEURS ASSOMPTIONNISTES
1 VIE DE SILENCE - 1863
Il ne sera permis à aucun religieux de parler depuis la lecture du sujet d’oraison jusqu’après l’heure fixée pour la récitation de Prime, à moins d’une absolue nécessité.
Depuis Prime jusqu’à la lecture du sujet d’oraison, le silence est moins rigoureusement imposé; toutefois, sauf pendant les récréations, il n’y a que les motifs d’obéissance ou de charité qui puissent en autoriser la violation.
On s’appliquera à l’observer plus particulièrement au choeur, au dortoir, à la bibliothèque, dans les corridors, les escaliers et au réfectoire; cependant le Supérieur peut permettre, quoique très rarement, de parler au réfectoire.
Aux heures du petit silence, les Frères convers travaillant dans le même lieu se demanderont à voix basse et aussi brièvement que possible ce qui sera nécessaire pour leur travail(2).
Mais l'ensemble des éléments n'est que la reprise avec de légères modificati ons des décisions du Chapitre général de 1862, ce qui suppose que le P. Vincent de Paul Bailly, à Rome, les avait également à sa disposition.
2. Deux nouveaux chapitres de 1855, à la suite de celui-ci sur le silence, ne seront pas repris dans le texte de 1863: celui sur *la charité mutuelle* (appelé à passer dans le Directoire en 1865) et celui sur *les relations extérieures* (que nous retrouverons dans les Constitutions en 1865).Ch. 15. 1. Rien n'est donc repris en 1863 du chapitre sur *l'humilité* de la Règle de 1855, où d'ailleurs le chapitre sur *le silence* s'intitulait: *De l'esprit de retraite et de silence*. Ici les deux premiers paragraphes précisent la notion de "grand" et de "petit silence"; les deux derniers sont propres au texte de 1863.
Mais l'ensemble des éléments n'est que la reprise avec de légères modifications des décisions du Chapitre général de 1862, ce qui suppose que le P. Vincent de Paul Bailly, à Rome, les avait également à sa disposition.
2. Deux nouveaux chapitres de 1855, à la suite de celui-ci sur le silence, ne seront pas repris dans le texte de 1863: celui sur *la charité mutuelle* (appelé à passer dans le Directoire en 1865) et celui sur *les relations extérieures* (que nous retrouverons dans les Constitutions en 1865).