Nous venons encore de faire quelques pertes, très heureuses en dernière analyse. Le P. Desaire nous a quittés, et il ne faut pas le regretter, tant s’en faut. Tous les tripotages de ce pauvre garçon ne sont pas croyables. Nous avons cependant 18 à 20 excellents novices; ce qui nous permettra, un peu plus tôt un peu plus tard, de vous envoyer du monde. J’approuve votre voyage à Constantinople avec les Sœurs. J’emporterai votre dernière lettre à Paris, où je serai dans quinze jours. Adieu, bien cher ami. J’apprends la mort du P. Jérôme (1). Ce malheur ne changera-t-il rien à la situation des Pères Polonais? Les événements deviennent très graves en France, et je pense que nous échapperons difficilement à une crise. Je pars ces jours-ci pour Paris. Faites-moi savoir s’il y a quelque chose à demander aux Ecoles d’Orient.
Lettre au P. Victorin Galabert (Lettres, t. X, p. 30-31).
(1) Le P. Jérôme Kajziewicz, supérieur général des Résurrectionnistes, était mort en pleine rue à Rome, le Mercredi des Cendres, 26 février 1873. C’était avec le P. Semenenko une vieille connaissance du P. d’Alzon; tous trois avaient mené ensemble des tractations en vue de l’union des deux congrégations dans les années 1855-1856.