Si Dieu est la vie, si Dieu est la lumière, Il est le Bien suprême. C’est à ce bien que nous devons aspirer; et qu’est venu faire le Sauveur ici-bas, sinon nous apprendre à chercher l’éternel bonheur dans le bien sans limites? Or, où est le bien sans limites en dehors de Dieu, et de Dieu seul? Ah! que la lumière de Jésus-Christ nous est bienfaisante, si elle nous apprend à chercher très uniquement cette pierre précieuse pour laquelle le marchand de la parabole vend avec joie tout le reste afin de la pouvoir acheter (1). O bien sans limites! O incomparable beauté! O source de toute joie intarissable! C’est vers vous que je veux m’élancer, affranchi de tout bien terrestre. Donnez-moi des ailes afin que je vole vers vous, au-dessus des vains mensonges de la terre, et que je ne me repose qu’en vous. Oui, j’accepte votre direction dans la recherche du bonheur. C’est vous qui en êtes le terme, c’est vous qui allez élever mes sentiments en les transportant désormais dans le monde divin.
Sixième Méditation, d’après Ecrits Spirituels, p. 363.
(1) En saint Matthieu, 13,45-46.