- Procès-verbaux du Comité catholique de Nîmes (1875-1876)
- Oeuvre des Conférences catholiques
Séance du 21 février 1876 - CC 6, pp. 102-104.
- 21 feb 1876
- Nîmes
La séance s’est ouverte à quatre heures et demie. Etaint présents MM.: le R.P. d’Alzon, président, le Chanoine Gareizo, le R.P. Emmanuel Bailly, l’abbé Durand, le Ch. Frère Samuel-Marie, le conseiller de Bressy, le commandant Pomaret, Allemand, Sanguinède, Bouet.
Après, la prière d’usage, la lecture et l’adoption du procès-verbal, M. le Président communique à la réunion et dépose aux archives: Deux circulaires de la Société fondée à Marseille pour la défense des intérêts catholiques (14 mai et 20 Xbre 1872) – Une instruction de la même société pour MM. les Présidents des Comités paroissiaux – Un Bref de N.S.P. le pape Pie IX aux fondateurs de ladite Société – Le règlement de cette association – Qques spécimens des listes de souscription de Marseille.
La discussion est engagée sur le règlement du Comité catholique.
Il est convenu qu’en principe et officiellement il ne sera pas traité des questions politiques. Mais, si l’ordre social et religieux se trouve menacé, chaque membre doit apporter son concours le plus actif au triomphe des candidatures catholiques.
Faut-il déterminer le quantum des cotisations? M. Allemand fait remarquer qu’il n’a pas été fixé à Marseille dans la Société pour la défense des intérêts catholiques. – M. le Président répond que la fixation d’un taux est nécessaire pour donner au Comité, qui est une association dirigeante, des garanties de sérieuse et utile composition.
Le projet de règlement, qui sera soumis à S.G. Mgr l’Evêque, devra mentionner le mode de présentation qui est usité dans la Société académique St-Jean.
Il y a lieu de distçinguer les réunions du bureau, les réunions individuelles de commission, les réunions de toutes les commissions, ou réunions du Comité, les réunions générales, avec adjonction de membres honoraires, correspondants et de notabilités.
M. le Président fait ensuite observer que la journée du 20 février(1) démontre la nécessité de ressaisir la population au point de vue religieux et social. – Une oeuvre d’expiation et de moralisation chrétienne doit être partout répandue avec activité. C’est l’oeuvre pour la Sanctification du Dimanche. Le R.P. d’Alzon priera sa Grandeur de vouloir bien la recommander par une lettre.
Dans la prochaine réunion, qui est à titre d’exception fixée au 2 mars, il sera question et de cette oeuvre et de l’Oeuvre de N.D. de Salut, destinée à procurer de l’argent aux associations fondées en vue de rendre chrétiens les ouvriers. On s’occupera aussi d’organiser les Conférences Populaires.
Après la prière, la séance est levée à 6 heures.