Priez Dieu de nous envoyer 5 ou 6 jeunes prêtres, très fervents et très capables en même temps que très humbles. L’œuvre des alumnats doit nous préoccuper extrêmement. C’est l’avenir de la Congrégation. Il faudrait que, d’ici à peu, ils pussent verser de 15 à 20 jeunes gens au noviciat chaque année. Croyez que cela se fera, si nous y mettons tous nos soins. Le noviciat s’ouvrira en plein, au mois d’octobre, avec des jeunes gens extrêmement distingués comme capacité et piété. Maintenant, avec la piété, nous insistons beaucoup sur la capacité; aussi faisons-nous faire des examens très sévères. Sans compter les comptes-rendus des chefs d’alumnats ou des maîtres des novices qui doivent être dressés tous les trois mois, avec les concours des compositions tous les huit jours, les examens oraux et les examens de fin d’année, je ne doute pas que nous n’arrivions à de très fortes et rapides études, selon notre plan. Enfin, nous ferons ce que nous pourrons.
Lettre au P. Vincent de Paul Bailly (Lettres, t. X, p. 332).
Note. Le service des vocations, sous toutes ses formes, fut la préoccupation apostolique majeure et constante du P. d’Alzon. Au soir de sa vie, il l’écrivit expressément lui-même. Lorsqu’il lui était reproché de s’adonner à de nombreuses prédications et à une multitude d’œuvres dispersantes, il rappelait que son objectif était en tout et toujours d’éveiller des vocations.