De ce fait, pour les acteurs des « Amis d’Accompagner », prendre soin, c’est accueillir avec délicatesse celui, celle, qui franchit sa porte. C’est avoir la délicatesse d’une maman accueillant son enfant triste, désemparé ; la délicatesse d’une infirmière soignant avec douceur, pudeur, le blessé de la vie qui se présente à elle ; la délicatesse d’un entraineur poussant chaque équipier à sortir le meilleur de lui- même, sans brutalité ni exigence excessive.
Aussi le bénévole accompagnant un bénéficiaire se doit-il d’être humble dans sa démarche. Il n’est qu’une roue de secours, un appui temporaire, un négociateur occasionnel. Il est surtout un supporter fervent de celui qu’il accompagne. Il se réjouit de l’autonomie progressive qu’acquiert ce dernier.
Si « ensemble, pas à pas » est notre ligne directrice, « se débrouiller sans nous grâce à nous » est une autre maxime qui nous convient. Ce n’est pas par orgueil, par vanité, que l’association croît être le « chaînon manquant » de l’Action sociale. Trop de laissés pour compte n’ont pas accès à une main tendue qui les sort du marasme où ils sont embourbés.
Fr Guy Leroy,
Religieux de l’Assomption à la communauté de Maranatha (Bruxelles)
Une parole pour aujourd’hui
Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.
Lc 1,34-38