Et vous, parents chrétiens, témoins d’une fête à laquelle vous apportez de douces émotions, nous ne vous adresserons point d’autre invitation pour vous engager à travailler, de votre côté, à l’éducation de vos enfants, que le souvenir de vos devoirs envers eux. Et ces devoirs, j’en trouve l’expression magnifique dans les paroles qu’une illustre princesse adressait à son fils dont l’Eglise célèbre aujourd’hui même la mémoire: ĞMon fils, disait la reine Blanche à saint Louis, Dieu sait combien vous m’êtes cher, et pourtant j’aimerais mieux vous voir mort à mes pieds que de savoir votre âme souillée d’un seul péché mortelğ. Voilà sur quelle base fut établie l’éducation de ce roi, l’une des gloires de l’Eglise et de la France. Ne donnez pas à d’autres l’éducation de vos familles et vous coopérerez dignement aux fatigues des pieuses maîtresses de vos enfants. Vous aurez compris la pensée de ces hommes qui s’occupent d’obtenir sans cesse des résultats plus avantageux de l’enseignement. Vous payerez votre dette au premier magistrat de cette cité, dont le zèle éclairé ambitionne la gloire d’un bien durable, parce qu’il le sème dans le cœur des jeunes générations.
Discours de distribution des prix aux élèves de Saint-Maur (1840), d’après T.D., t. 48, p. 141-142.
Les Assomptionnistes et les familles de l’Assomption ont à cœur en ce jour de prier notamment en union avec les Religieux et les Oblates qui sont au service de la paroisse de Saint Louis à Moscou où depuis Mgr Neveu ils ont pris part à une belle page de rencontre et de fraternité inter-chrétiennes, dans les jours de larmes comme dans ceux pleins d’espérance qui font briller l’œcuménisme au quotidien.