J’ai demandé à la Sainte Vierge de m’obtenir par les souffrances qu’elle a endurées au pied de la Croix de son fils, la grâce d’enfanter aussi douloureusement qu’il plaira à Dieu, notre petite famille.
J’ai eu, ce me semble, à la messe, une profonde impression de ma dépendance par rapport à Dieu, et en tenant entre mes mains la Sainte Hostie, je l’ai conjuré de me prendre, moi aussi, pour victime.
J’ai demandé à la Sainte Vierge que puisque l’œuvre de la Merci semblait n’avoir plus de but, elle nous transférât les grâces de rachat de la captivité musulmane en grâces de rachat de la captivité universitaire.
De quelques impressions, d’après Ecrits Spirituels, p. 815.
(1) La Mission d’Orient à l’Assomption désigne traditionnellement l’apostolat initié en 1862 par le P. Victorin Galabert en direction de Constantinople, selon un désir exprimé par le pape Pie IX au P. d’Alzon. Après quelques tâtonnements, le P. Galabert fixa sa résidence à Philippopoli, aujourd’hui Plovdiv, ville bulgare alors en territoire turc. L’action apostolique commença sous la forme de la fondation d’une modeste école primaire. De là le P. Galabert passa en 1867 à Andrinople, aux portes de Constantinople, mais sur la rive européenne, avec pour objectifs une meilleure inculturation dans le monde gréco-slave de l’époque et une meilleure approche des populations orientales chrétiennes des divers rites et obédiences. Par la suite, cet apostolat se dirigea au gré de l’histoire en direction de la Turquie (1883), de Jérusalem (1883), de la Russie (1903), de la Grèce (1912), de la Roumanie (1924) et de l’ex-Yougoslavie (1924), sans oublier la première attache en Bulgarie.