Nous en avons donné la mission [purifier l’air par le vent des pèlerinages] à la vapeur des locomotives, qui ont emporté vers une foule de sanctuaires des caravanes de pèlerins; nous avons sanctifié ces instruments d’une industrie si souvent coupable, nous les avons fait servir à porter partout à travers la France notre repentir et nos expiations. Les pèlerinages qui, sans s’arrêter, diminueront évidemment, quand d’autres manifestations seront plus opportunes, ne sont après tout que d’immenses processions, plus prolongées et plus efficaces parce qu’elles sont plus pénibles. L’Eglise, par les pieux voyages de ses fils, reprend possession du sol public et du grand air; nous nous affirmons en plein jour. Des chrétiens qui s’affirment sont bien près d’être des chrétiens triomphants.
Instruction de 1873, d’après Ecrits Spirituels, p. 180.
(1) L’Assomption s’est très tôt reconnue dans le ministère d’animation des pèlerinages qui lui a en retour assuré pour une bonne une part une fonction de visibilité et de notoriété, en France et dans le monde. Les premiers Assomptionnistes d’Amérique latine en particulier ont diffusé cette culture des pèlerinages et du visage populaire du christianisme (sanctuaires, revues). Fête de Notre-Dame de Lourdes au 11 février.