J’ai demandé à saint François un grand amour pour la pauvreté et la bienveillance qu’il pratiquait si bien pour toute créature
En revenant sur la fête de saint François, il m’a paru qu’il fallait absolument que je trouve ma paix et la charité envers le prochain dans une pauvreté spirituelle absolue. Si je n’ai rien, si je n’ai droit à rien, de quoi puis-je me plaindre? Cette pauvreté s’étend à tout: mes sens, mon amour-propre, ma réputation, ma vie. Je dois être pauvre de toutes ces choses-là. Je sens se former en moi certaines irritations. Je demanderai à Notre-Seigneur, Agneau de Dieu, de me donner la douceur avec laquelle il a vaincu le monde.
De quelques impressions, d’après les Ecrits Spirituels, p. 816, 817.
(1) S’il est vrai qu’il n’y a pas deux anges qui se ressemblent entièrement, il doit être vrai qu’il n’y en a pas deux qui louent Dieu de la même manière. Mais ce qui a lieu dans le ciel doit également avoir lieu sur la terre. D’où je conclus que nous devons nous servir des moyens que Dieu nous donne pour le louer. La vue des choses de la nature n’excitait-elle pas saint François d’Assise à un plus grand amour? Pourquoi n’en serait-il pas de même pour vous? (Lettres, t. B, p. 100).