Aux Religieuses de L’Assomption

sep 1877 Auteuil RA
Informations générales
  • Aux Religieuses de L'Assomption
  • Retraite - du P. Emmanuel Bailly - attribuée au P. d'Alzon (septembre 1877)
    Premier jour - Sur le péché (Deuxième instruction)
  • DQ 352, p.18-31 (cahier d'auditrices anonymes)
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DE JESUS-CHRIST POUR LES HOMMES
    1 AMOUR DES AISES
    1 ANTIPATHIES
    1 APATHIE SPIRITUELLE
    1 APOSTASIE
    1 APOSTOLAT
    1 CONSEQUENCES DU PECHE
    1 CROIX DE JESUS-CHRIST
    1 DECADENCE
    1 DEFAUT DOMINANT
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 DISPOSITIONS AU PECHE
    1 EMPIRE DE SATAN
    1 ENFER
    1 EXAMEN DE CONSCIENCE
    1 FAUTE D'HABITUDE
    1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
    1 FIDELITE A LA GRACE
    1 GRACE
    1 HOMME CREE A L'IMAGE DE DIEU
    1 HUMILITE
    1 IMITATION DES SAINTS
    1 INFIDELITE
    1 INSENSIBILITE
    1 JESUS-CHRIST MEDIATEUR
    1 JUSTICE DE DIEU
    1 LACHETE
    1 LUTTE CONTRE LE PECHE
    1 MORT DE L'AME
    1 NEGLIGENCE
    1 PECHE
    1 PECHE MORTEL
    1 PECHE ORIGINEL
    1 PENITENCES
    1 PERFECTION
    1 POSSESSION DE DIEU
    1 PURGATOIRE
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 RESISTANCE A LA GRACE
    1 ROUTINE
    1 SACRIFICE DE LA CROIX
    1 SANG DE JESUS-CHRIST
    1 SATAN
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 SOUFFRANCES DE JESUS-CHRIST
    1 SUSCEPTIBILITE
    1 TENTATION
    1 TIEDEUR
    1 VERTU DE PENITENCE
    1 VIE RELIGIEUSE
    1 VIE SPIRITUELLE
    1 VIGILANCE
    1 VOIE UNITIVE
    2 ADAM
    2 BERNARD DE CLERVAUX, SAINT
    2 DAVID, BIBLE
  • Religieuses de l'Assomption
  • RA
  • septembre 1877
  • sep 1877
  • Auteuil
La lettre

« Vae nobis quia peccavimus » Malheur à nous parce que nous avons péché!

Mes chères Soeurs, en appelant votre attention ce matin sur le péché, comme sur le premier obstacle qui s’oppose à l’union de l’âme avec Dieu, je n’entends pas vous parler des péchés graves, pour en étudier avec vous la malice, ni même de vos fautes quelles qu’elles soient en particulier, mais je m’arrêterai à considérer le péché trop coutumier, hélas!, aux âmes même religieuses. Je veux dire cette insensibilité où nos âmes s’établissent à l’égard de cette multitude de péchés, légers si vous le voulez, mais si fréquents dans notre vie.

Le péché, quel qu’il soit, est un détournement de l’âme de son principe, et à ce point de vue, les fautes, les imperfections de l’âme religieuse ne doivent pas paraître moins funestes que les péchés plus graves des gens du monde. Car appelée par état à une union plus parfaite, ces fautes, ces imperfections l’en détournent dans une mesure souvent effrayante, et finissent par la conduire à un état permanent d’imperfection en contradiction avec ses obligations.

Saint Augustin nous dit en parlant de ces fautes légères mais habituelles: « Minuta sunt sed multa sunt et minuta si negligantur occidunt ». Ne négligeons pas nos péchés, si petits qu’ils soient, car s’ils sont légers, ils sont nombreux et par leur accumulation, ils finiront par donner la mort à votre âme. C’est donc un grand danger, mes chères Soeurs, que cette insensibilité où nous vivons par rapport à cet ensemble de fautes qui revient sans cesse dans nos accusations. C’est un grand tort que de ne pas les prendre assez au sérieux. Le péché grave c’est comme un flot immense qui menace de submerger le vaisseau de notre âme et notre esprit est toujours en éveil de ce côté-là: notre attention est vigilante, le danger est donc moins grand; mais de mêmme que si le pilote imprudent laisse une petite fissure à son navire, cette fissure, d’abord imperceptible peut-être, se développe peu à peu et le flot entrant insensiblement finit par envahir le vaisseau tout entier et par l’entraîner dans les abîmes avec toutes les richesses dont il était chargé. Ainsi beaucoup d’âmes pieuses, enrichies du trésor de la grâce, parce qu’elles ont négligé des fautes légères mais fréquentes ont ouvert comme une fissure par où le relâchement entre peu à peu, et par où s’écoule goutte à goutte leur vie intérieure, jusqu’à ce que cette funeste négligence ayant détruit tout ce que la grâce avait mis en elles de force et d’énergie, les fasse sombrer dans un désastre irréparable.

Examinons donc sérieusement, mes chères Soeurs, où nous en sommes à l’égard du péché, pris à ce point de vue très particulier et très important pour nous. Saint Bernard dépeint en trois mots le triste état d’une âme indifférente et insensible au péché. « Praeteritorum obliviscens, praesentia negligens, futura non providens ». Elle oublie ses fautes passées, elle néglige le présent, elle ne prévoit pas l’avenir.

D’abord elle oublie son passé. Quand vous êtes entrées au service de Dieu, parmi d’autres motifs sans doute, mais à la base des autres, et comme l’un des plus pressants, n’avez-vous pas senti comme un immense besoin d’expier les fautes de votre vie passée ? Votre amour pour N.S, la pensée de ses souffrances infinies pour le péché, tout cela vous inspirait un désir ardent d’unir vos expiations aux siennes, et de laver dans vos larmes et dans votre pénitence votre vie passée. Car quelle vie n’a pas besoin d’être rachetée, et si vous n’aviez pas de grandes fautes à pleurer, combien n’y en avait-il pas ? Minuta sunt sed multa sunt. Et vous êtes venues alors avec ce désir sincère et profond d’expier et de faire pénitence. Puis peu à peu la vie religieuse vous a enveloppées de ses grâces, de ses trésors de vie divine, vous vous êtes habituées à ne plus retrouver les mêmes fautes dans votre âme et le souvenir de l’expiation que vous aviez promise à Dieu, qu’est-il devenu ? Ce désir, cet esprit de contrition, de pénitence accompagné d’humilité qui vous avait paru comme la base de votre vie religieuse, où en est-il dans votre âme ? Vos péchés passés sont-ils expiés, ceux de votre vie du monde, ceux de votre vie religieuse, ceux des derniers temps même de cette vie, que faites-vous pour les effacer ? N’y a-t-il pas tel jour, telle semaine d’infidélité que les saints pleureraient pendant de longues années, eux qui, pour de petites fautes d’un moment, consacraient leur vie toute entière à l’expiation la plus rude et à la contrition la plus profonde. Je suis à Dieu, je travaille pour lui du matin au soir, et dans cette activité des oeuvres extérieures j’oublie la veille et ce que tous les jours passés m’ont créé de dette envers la justice de Dieu.

Praeteritorum obliviscens. J’oublie que ces péchés passés, s’ils sont effacés quant à la coulpe par les absolutions que j’ai reçues, ne le sont pas quant à la satisfaction que Dieu en exige, qu’ils ne le sont pas davantage quant aux traces profondes qu’ils ont laissées dans mon âme. Ces traces, je les ai apportées en me donnant à Dieu, elles étaient plus ou moins vives, mais il fallait tous les jours travailler à les détruire, à les effacer; faute de cela, voilà que les péchés anciens reparaissent peu à peu et rentrent dans l’âme pour y faire ce nouveaux ravages. N’oubliez pas mes soeurs, qu’il n’y a pas de résolution d’expier si vive et si profonde que des années de négligence ne puissent diminuer et détruire entièrement, et comme on voit souvent des blessures anciennes que l’on croyait guéries se rouvrir par suite de la négligence et des imprudences commises, ainsi l’âme en s’endormant dans cet esprit routinier, dans cette insensibilité qui l’endurcit en quelque façon, trouve souvent que les anciennes blessures de ses péchés d’autrefois revivent et, hélas!, alors elles deviennent pires et plus inguérissables. La cicatrice laissée avait besoin d’une surveillance assidue, et parce qu’elle a manqué, la plaie s’est rouverte plus envenimée et plus dangereuse. N’oubliez donc pas, mes chères Soeurs, n’oubliez pas vos péchés passés; entretenez dans vos âmes cet esprit de pénitence et d’expiation par où seulement vous paierez à la justice de Dieu vos dettes si nombreuses, et vous effacerez ces traces du péché, menace toujours permanente pour votre perfection.

Mais saint Bernard ajoute: « Praesentia negligens », elle néglige le présent. Le présent pour vous quant au péché, c’est ce péché principal qui est le grand ennemi de votre âme, c’est votre défaut dominant. David disait « Et peccatum meum contra me est semper » Mon péché est toujours devant moi. C’est ce péché-là, mes Soeurs, qui doit être toujours sous vos yeux l’objet d’une surveillance incessante, car ses entraînements secrets sollicitent notre âme à tout instant, et il est vraiment dominant, car si nous ne sommes pas sans cesse en défense, il remplira notre vie de ses servitudes humiliantes. Il y a, mes chères Soeurs, une affinité secrète entre l’empreinte que la grâce de Dieu imprime en notre âme au baptême et l’attrait particulier au mal que laisse le péché originel. La grâce divine, une dans son principe et dans son essence, se diversifie dans ses dons selon la nature humaine qui la reçoit, s’adaptant à sa forme particulière et à son caractère spécial. Et cette forme de la grâce en nous, que l’on appelle grâce dominante, doit, si nous y correspondons fidèlement, amener toutes les grâces et être la grande ligne de notre perfection. Satan aussi, ce grand singe de Dieu, a marqué notre âme quand le péché originel la tenait sous son empire, il l’a marquée d’un penchant mauvais adapté à sa nature spéciale, et dans lequel il a versé tout son venin, de telle sorte que par ce point vulnérable il ait facilement entrée dans notre âme et y introduise tout mal. En Dieu, l’être simple par excellence, un seul attribut attire tous les autres, et tous se confondent dans une perfection infinie. En nous aussi, parce que nous sommes faits à l’image de Dieu, une seule grâce ou un seul défaut attire peu à peu tous les autres, jusqu’à ce que les grâces affluant dans notre âme la conduisent à la perfection, ou que le mal finisse par y établir son empire absolu et la conduise à la ruine.

Il importe donc infiniment, mes chères Soeurs, de veiller sur le défaut dominant, de ne jamais passer des semaines, des mois sans s’interroger sur ce point capital, sans scruter sérieusement sa conscience en se demandant loyalement: où en suis-je de ce défaut ? Vous le connaissez, mes Soeurs, et toujours le même au fond de votre âme, vous savez qu’il y prend mille formes pour la faire tomber plus sûrement. Quelle est la forme sous laquelle il se présente ? Que chacune de vous s’examine sérieusement, sincèrement. Est-ce le découragement, cet orgueil déguisé, si subtil et si perfide dans les âmes? Est-ce la susceptibilité sur un seul point peut-être ? En sorte qu’indifférente au reste, notre âme soit touchée au vif quand ce point est attaqué ? Est-ce un manque de charité qui se produit sous une forme ou sous une autre ? Encore une fois, examinez non pas d’une manière vague, mais attentivement et sérieusement le fond de votre conscience, consultez votre directeur et résolvez-vous à poursuivre à outrance ce défaut, le plus ardent et le plus implacable persécuteur de votre âme.

Mais le présent pour vous, mes chères Soeurs, c’est encore cet ensemble de moyens de sanctification qui vous sont soumis par votre règle et votre vie religieuse tout entière. Or l’horreur que l’on a pour le péché se mesure sur l’ardeur de l’âme à se servir des moyens qui lui sont actuellement donnés pour le combattre. Autre sujet d’examen pour vous. La prière, l’adoration, l’office, la règle, la communion. Comment est-ce que je m’acquitte de toutes ces choses ? N’arrive-t-il pas trop souvent que j’adore, que je prie, que j’observe les divers points de ma Règle d’une manière toute de routine, sans ferveur, sans élan, d’une façon tout à fait machinale, au moins dans une insensibilité qui rend mon âme comme étrangère à tout sentiment de ferveur dans ces choses. Quelle est, mes chères Soeurs, votre ardeur à accomplir tous les devoirs de votre vie religieuse, à profiter de toutes les grâces de Dieu ? Voilà la mesure de l’horreur que vous avez pour le péché: « Praesentia negligens ». On se plaint, on gémit sur son âme, sur sa froideur dans la prière, sur la déplorable facilité avec laquelle elle tombe, sur la difficulté à observer la Règle. Mes Soeurs, encore une fois, d’où vient tout cela, sinon de ce fond de torpeur et d’insensibilité dont l’âme n’a pas plus d’horreur qu’elle n’a d’ardeur à profiter des moyens qui se présentent à elle pour la sanctifier. Une sainte religieuse, une âme fervente, du matin au soir s’entretient dans ce sentiment d’horreur des petites négligences; avec quelle foi, quelle énergie, quel zèle elle prend tous les moyens de sanctification que sa vocation multiplie autour d’elle. Moyens d’éviter de réparer le péché, moyens d’avancer dans la perfection, de s’unir tous les jours davantage à Dieu. Si vous ne faites pas ainsi, quoi d’étonnant, mes Soeurs, si votre âme décline au lieu de s’élever. Votre repentir est peut-être suffisant pour ces confessions réitérées qui amènent sans cesse les mêmes accusations, mais quel effet peut avoir sur votre vie ce repentir superficiel qui effleure à peine votre âme et ne dure qu’un moment ? Dans la prière, comment cette tiédeur de votre âme touche-t-elle le coeur de Dieu ? Tiédeur coupable d’une âme qui craint de se livrer à la grâce de peur d’être menée trop loin, qui veut se contenter de s’éloigner du péché mortel sans permettre à la grâce de lui en demander davantage. Et qui ne voit que cet éloignement apparent du péché, c’est au fond un éloignement réel de Dieu ?

Enfin cette âme négligente et imprudente ne prévoit pas l’avenir. Futura non providens. Elle ne songe pas aux conséquences de ses péchés, elle ne songe pas davantage aux grâces dont elle se prive. L’âme religieuse ne doit avoir qu’un but: l’union parfaite avec Dieu, union aussi complète que possible en cette vie, union consommée sans retard à l’heure de la mort. Si nous sommes sincères dans notre désir d’être unies à Dieu, pouvons-nous admettre que nous restions redevables à sa justice pour des fautes qui retarderont l’instant de cette union qu’Il nous permet ? Ah! mes Soeurs, si nous aimons véritablement Dieu, plutôt que de consentir à être privées de Lui, même pour un temps aussi court que possible, nous souffrirons toute peine avec joie, et quand la tentation nous sollicite, plutôt que de commettre si facilement ces petites fautes qui nous valent le purgatoire, c’est-à-dire le retard si court qu’il soit, de la possession de Dieu, nous aurions l’énergie de nous vaincre et de tout sacrifier disant: Je préfère Dieu à tout cela, et mon union plus prompte avec Lui à toutes les satisfactions de ce monde. Mais par une autre imprévoyance encore, l’âme négligente ne sait pas prendre les moyens de se préserver des tentations et d’éviter les chutes. Il s’agit dans une retraite de réfléchir sur l’avenir, afin de briser énergiquement toute habitude, tout lien qui est de nature à entraîner notre âme dans certaines fautes qu’elle a commises dans le passé, et qui seront encore pour elle une pierre d’achoppement si elle ne prend pas des mesures fermes et décisives.

Mes chères Soeurs, pour faire ce travail, douloureux quelquefois, jetez-vous au pied du crucifix, et contemplez J.C. sur la Croix. Comment Lui se souvient-il de nos péchés, et quelle horreur en éprouvait-il dans son âme très sainte ? Ah! la mémoire très fidèle, très exacte de nos fautes, elle était là sous cette couronne d’épines; chacune de nos imperfections volontaires, de nos coupables négligences était vivante en Jésus pour le blesser cruellement. Il pensait à tout ce que nous oublions, et Lui n’oubliait rien dans ses sanglantes expiations! Et avec quelle ferveur, quelle application qui ne se dément pas un instant, il offre ce sacrifice de sa vie sur la Croix! Le mot de négligence au pied de la Croix serait un blasphème. Jésus était attentif sur la Croix, attentif à toutes les prophéties qu’Il devait accomplir par autant de souffrances, attentif à tous les péchés qu’il devait racheter dans son sang, depuis le péché d’Adam, jusqu’au déicide dont il était l’objet, jusqu’au dernier péché qui sera commis sur la terre. Avec quelle ardeur ne suppliait-il pas son Père, pour obtenir notre pardon, pour effacer et détruire tout ce qui impliquait un éloignement entre l’homme coupable et Dieu offensé.

Mes Soeurs, Jésus sur la Croix pensait à tout ce qui a blessé votre âme et il offrait pour elle les innombrables blessures par où s’échappait son sang précieux, pour expier la multitude innombrable de vos fautes. Il offrait l’universalité de ses plaies qui couvraient tout son corps. Croyez-vous qu’il ait négligé aucun moyen de satisfaire pour vous ? Croyez-vous qu’il n’ait pas mis toute la générosité, tout le soin, toute l’attention possible à son sacrifice ? Croyez-vous enfin que N.S. attaché à la Croix n’ait pas prévu l’avenir ? Cet avenir où tant d’âmes rachetées d’un tel prix fouleraient aux pieds son sang rédempteur et se perdraient volontairement; prévoyance douloureuse qui a navré le Coeur de Jésus-Christ, mais qui n’a pas diminué la générosité de son immolation.

Et maintenant, en face du crucifix, aurez-vous le triste courage de dire à N.S.: Mon Dieu vous avez assez souffert pour que j’en prenne à mon aise, et parce que vous avez été prodigue dans votre expiation, je puis mettre une mesure avare à la mienne. Non, non, mes chères Soeurs, vous y prendrez au contraire la résolution d’avoir la mémoire du péché qu’avait Jésus sur la Croix; l’horreur des plus petites fautes, l’attention et la ferveur à accomplir fidèlement tous les devoirs de votre vie religieuse, enfin la prévoyance pour écarter tout ce qui conduirait votre âme à l’infidélité et à l’imperfection.

Alors, combattant le péché sans cesse, et le détruisant jusque dans ses dernières traces dans vos âmes, rien ne s’opposera à ce que, quand Dieu vous appellera à Lui, vous n’alliez sans retard jouir de ses éternels embrassements.

Notes et post-scriptum