- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Cahier des procès-verbaux 1847-1851
36. Séance du 31 décembre 1849 - CE 1, p.43-44.
- 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
1 AMOUR DES ELEVES
1 BON EXEMPLE
1 EFFORT
1 EGOISME
1 GLOIRE DE DIEU
1 HUMILITE
1 IMITATION DE JESUS CHRIST
1 PATIENCE
1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
1 REGLE DU TIERS-ORDRE
1 TIEDEUR
1 ZELE APOSTOLIQUE
2 BASTIEN, CLAUDE-HIPPOLYTE
2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
2 BLAUD, CLAUDE-JULES
2 FERRY, FRANCOIS-LEON
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 GUYOT, PHILIBERT
2 LAURENT, CHARLES
2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
2 MAZEL, EUGENE
2 MONNIER, JULES
2 ROCHER - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 31 décembre 1849
- 31 dec 1849
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
Présidence de Mr d’Alzon
Présents Mrs Durand, Monnier, Blanchet, Laurent, Guiot, Rocher, Légier, Mazel, Blaud, Bastien, Ferry.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
Mr le directeur après avoir parlé de l’importance qui résulterait pour les membres du T.O. de la lecture fréquente du règlement, nous invite à faire un retour sur nous-mêmes, à nous interroger pour connaître si nous avons eu pendant cette année un véritable esprit apostolique. Notre carrière en effet se compose de deux parts: de notre sanctification personnelle et de l’influence que nous devons chercher à acquérir pour faire le bien et gagner des âmes à J.C. Quant à notre sanctification, en quoi avons-nous pris Jésus pour modèle, en quoi avons-nous fait effort pour l’imiter, pour atteindre à sa ressemblance ? Lorsque Dieu se proposa de créer l’homme, il dit: créons l’homme à notre image et à notre ressemblance, puis l’écriture ajoute: il fit l’homme à son image, mais elle ne dit pas: il fit l’homme à sa ressemblance. A J.C. seul il était donné de reproduire la perfection de Dieu et de se donner aux hommes comme modèle de cette ressemblance à laquelle doivent tendre tous leurs efforts. Examinons quels ont été nos efforts pour y atteindre. En quoi avons-nous dompté notre nostalgie, vaincu notre apathie, introduit en nous la charité, la douceur, la patience et le zèle de la gloire de Dieu. Prenons la résolution d’aimer sincèrement J.C., de faire en tout la volonté de Dieu, d’imiter son divin fils et de prendre ses maximes pour règles de conduite. En un mot si nous voulons reproduire J.C. en nous, lions-nous avec lui. En nous sondant nous-mêmes nous reconnaîtrons que nous avons bien peu de la vie intérieure, de l’esprit chrétien. Si nous avions vécu de l’amour de J.C., nous nous aimerions moins nous-mêmes, nous aurions plus de dévouement, nous serions moins nuls sous le rapport de la perfection. A la veille de commencer une nouvelle année, nous nous dirons que nous voulons prendre J.C. pour modèle, nous débarrasser de toutes nos faiblesses et ne plus nous laisser diriger que par le désir si beau, si noble et si grand de vivre en JC. L’homme occupé de lui-même ne peut prétendre à aucune influence sur les autres pour opérer le bien, il est plutôt accessible à l’égoïsme. Ce n’est pas sans raison que l’on peut craindre de voir l’égoïsme sa glisser dans la maison. Nous sommes en effet glacés, le zèle s’éteint peu à peu.
Redevenons hommes apostoliques, donnons le bon exemple, prenons un esprit chrétien, acquérons l’humilité et avec elle nous aurons le tact nécessaire pour opérer quelque bien sur les autres tout en nous en faisant à nous-mêmes. Voyons le bien que nous pouvons faire aux autres dans la sphère de nos fonctions, soyons pour nos élèves d’un intérêt plein de charité, soignons-les comme J.C. soignait ses apôtres. Que l’évangile apporté par J.C. tombe de notre bouche, que la bonne influence coule de notre coeur, brûlons du généreux désir de devenir apôtres, de renouveler notre sève et de ressembler à J.C.
Une réunion est fixée au lundi 7 janvier. Mr le directeur nous engage tous à prendre des résolutions dont il nous demandera compte. La séance est levée ensuite après la prière d’usage.