- Procès-verbaux du Tiers-Ordre des Hommes
- Cahier des procès-verbaux 1847-1851
15. Séance du 18 décembre 1848 - CE 1, p.19-20.
- 1 BIEN SUPREME
1 ESPERANCE
1 ETUDE DES PERFECTIONS DE DIEU
1 HOMME DE PRIERE
1 JESUS-CHRIST MEDIATEUR
1 NOVICIAT DU TIERS-ORDRE
1 ORAISON
1 RENONCEMENT
1 VOIE UNITIVE
2 BLANCHET, ELZEAR-FERDINAND
2 BRUN, HENRI
2 DUROZOY
2 EVERLANGE, PIERRE-EMILE-LEON D'
2 FERRY, FRANCOIS-LEON
2 GERMER-DURAND, EUGENE
2 GUYOT, PHILIBERT
2 HENRI, ISIDORE
2 JEAN DE LA CROIX, SAINT
2 LAURENT, CHARLES
2 LEGIER, ERNEST-GUSTAVE
2 MARC, PAUL
2 MONNIER, JULES
2 ROCHER
2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
2 VIEU - Tertiaires de l'Assomption
- Tertiaires Hommes
- 18 décembre 1848
- 18 dec 1848
- Nîmes
- Collège de l'Assomption
Séance du 18 décembre 1848
Présidence de Mr d’Alzon
Présents Mrs Durand, Vieu, Marc, Durozoit, Monnier, d’Everlange, Légier, Blanchet, Rocher, Laurent, Sauvage, Guiot, Isidore Henry, Brun, Ferry.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
Il est décidé que ceux des novices qui voudront avancer feront profession le 27 décembre. Pour se préparer à cet acte important il sera bon de s’imposer des lectures, des méditations plus longues et d’assister chaque jour à la messe. Pour ceux qui voudront avancer il y aura une réunion tous les jours de 2 h. à 2 h.1/2.
Mr le directeur trouve que nous ne prions pas assez et il insiste sur la nécessité où nous sommes de devenir hommes de prières. Si nous voulons arriver à cette heureuse union de l’âme avec Dieu, le moyen le plus efficace est la méditation. Mr le directeur nous indique plusieurs manières de la faire. Pour méditer mettons-nous d’abord en présence de Dieu, demandons-lui de nous faire connaître notre néant. C’est par là que nous arriverons à connaître celui qui est Tout comme le dit St Jean de la Croix. Pour trouver celui qui est Tout il faut se renoncer à soi-même, tout quitter. Si nous nous pénétrons bien du néant des choses de la terre et de nous-mêmes nous arriverons à cette conclusion que nous ne sommes rien, car à la place de nous-mêmes nous trouverons constamment Dieu. C’est lui qui est notre être, notre conservation, notre but. Partout Dieu se montre à nous et nous donne la conviction que pour aller à lui il faut nous quitter nous-mêmes pour nous attacher à Dieu qui est le souverain Bien.
Une fois en la présence de Dieu, adorons-le et demandons-nous ce que [?] que Dieu. Contemplons-le dans toutes ses perfections. Disons-nous : que suis-je en comparaison de Dieu ? Cette vue de Dieu nous découvrira nos infirmités, nos faiblesses et le mal qui est en nous.
Une fois devant Dieu nous pouvons aussi nous interroger : que lui demanderai-je ? Qu’ai-je le droit de lui demander ? Nous sentirons par cette vue de notre néant et de nos imperfections la nécessité de placer J.C. entre Dieu et nous. Disons-lui alors: dites une parole, Seigneur, et je serai guéri; avec cette parole la confiance renaît en nous. C’est ainsi qu’un moment passé à adorer Dieu; à l’admirer dans ses perfections, à déplorer nos faiblesses et à nous détester nous-mêmes nous fera avancer dans la méditation.