- DOCUMENTS NE FIGURANT PAS DANS LES T.D.
- Dons faits aux Oblates de l'Assomption
- Orig.ms ACOA; Photocopie ACR.
- ** Aucun descripteur **
- 4 avril 1871
- Nîmes
Dons faits par le P. d’Alzon à ses filles les Oblates de l’Assomption (1).
un reliquaire de Ste Thérèse et de St Augustin
une table à écrire
un fauteuil Voltaire
24 chaises plus une [mot illisible] données par une personne pie[use]
2 tabourets
une pendule
un calice, celui de Mme de Puysegur
un ornement noir
un crucifix en bois de poirier
une relique [de] la vraie croix
une relique de la couronne d’ép[ines]
18 tables de nuit
des [mot illisible] en bois
plusieurs armoires
un ornement rouge
un bois de bibliothèque
Nîmes, 4 avril 1871.
E. d'Alzon1. Le 14 août 1865, au Vigan, le P. d'Alzon a donné l'habit aux 9 premières Oblates. D'autres candidates se sont ajoutées depuis à ces premières novices, et, le 27 juin 1867, Marie Correnson qui, le 7 avril précédent, avait commencé un noviciat secret, a rejoint à Rochebelle celles qui désormais seront ses filles. A la fin du mois d'août 1867, cinq des novices de Rochebelle seront envoyées au collège de Nîmes, où elles prendront en charge divers services. C'est auprès de celles-ci que Mère Emmanuel-Marie viendra se fixer, au début d'octobre de la même année. Très vite va naître le projet de trouver à Nîmes pour les Oblates, une maison indépendante du collège. Le 9 octobre 1868, le P. d'Alzon écrit à Mère Emmanuel-Marie qu'il est heureux de la savoir propriétaire. Depuis quelque temps en effet Mme Correnson était à la recherche d'un terrain qui pourrait convenir aux Oblates (v.*Lettre* 3309 du 16 mai 1868). Bientôt même il sera question de plans pour la maison projetée (*Lettre* 3498 du 1er février 1869). - Mais quand on parle d'une nouvelle maison, il faut songer à son ameublement. Le don de meubles que le P. d'Alzon fait aux Oblates en avril 1871, se situe précisément à une époque où il est à nouveau question d'une maison à acquérir, la maison Baume (v. notamment *Lettre* 4311 du 31 mai 1871). Des pourparlers sont entrepris mais le prix exigé s'avéra trop élevé et le projet échoua. Le P. d'Alzon en sera aussi contrarié que Mère E.-Marie car, lui écrit-il le 13 août, "je comptais mettre les novices avec moi dans le local des Oblates" (*Lettre* 4386). - Deux ans plus tard, le 11 novembre 1873, les Oblates feront enfin l'acquisition d'une maison, au n° 26 de la rue Séguier à Nîmes.