- TD52.227
- Conférences sur la théologie mystique commencées le 11 novembre 1872.
- Septième Conférence. - Du bien.
- Orig.ms. BO10, pp. 43-47; T.D. 52, pp. 227-228.
- 1 BIEN SUPREME
1 BONTE MORALE
1 COURS PUBLICS
1 FRERES ASSOMPTIONNISTES
1 PERFECTIONS DE DIEU
1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
1 THEOLOGIE MYSTIQUE - Etudiants assomptionnistes
- novembre 1872 - février 1873
L’homme cherche le bien, c.à.d. ce en quoi il trouve le repos.
Bonum est id quod omnia appetunt.
Où est ce bien?
En nous, sans doute: In quantum sumus, boni sumus. St Aug.
Mais à qui le devons-nous?
Nous sentons que nous sommes, mais nous n’avons pas la plénitude de l’être.
Nous sentons que nous sommes bons, mais nous n’avons pas la plénitude du bien.
Puisque l’être et le bien c’est la même chose, considérée à deux points de vue divers.
L’homme est un être qui reçoit l’être et le bien par participation.
De qui? – De Dieu.
Dieu infiniment bon est le principe de tout bien, de toute bonté en lui, puisqu’il a la plénitude de l’être.
Et dans les créatures.
Bonus est Dominus sperantibus in eum, animae quaerenti illum.
Bonus dicitur Deus, sicut ex quo omnia subsistunt.
Dieu seul bon par son essence.
Les autres êtres bons en tant que participant à l’être reçu.
Mauvais en tant que détruisant de leur être, comme le diable.
Ils sont bons non par participation à l’être de Dieu, mais par effusion de ce que Dieu a voulu leur donner.
Ils sont bons par une certaine ressemblance.
Ils aiment légitimement deux choses:
1° Le repos dans l’être infini, source du bien.
2° Une plus grande portion d’être, pour pouvoir s’unir davantage à l’être infini. Voilà le travail de la perfection.
En tant qu’être, Dieu cause de tout; en tant que bien, terme de tout.
Dieu étant tout ce qu’un être peut être, est infini.
Nous ne pouvons être infinis.
Mais nous pouvons tendre indéfiniment à la perfection.
Quel travail! – C’est celui des saints.