- TD51.369
- [Fragments de mois de Marie]
- NAZARETH
- Orig.ms. ACOA; photoc. ACR jointe à J48; T.D. 51, pp. 367-369.
- 1 AMOUR DIVIN
1 SAINTE FAMILLE
1 TRAVAIL
1 VIE CACHEE DE JESUS-CHRIST
2 BLANCHE DE CASTILLE
2 BOURGOGNE, LOUIS DUC DE
2 FENELON
3 NAZARETH
Tandis que nous contemplons avec l’Eglise Jésus-Christ, je veux vous le montrer à Nazareth faisant deux grandes choses: fondant la famille et sanctifiant le travail.
1° Fondant la famille.
Une base, l’obéissance, et erat subditus illis.
Autorité paternelle: force, puissance, intelligence.
Autorité maternelle: douceur, affection, confiance.
Obéissance des enfants. – Idolâtrie des enfants.
Et cela basé sur une pensée de foi. Formation des enfants.
Vous direz: les enfants ne sont pas parfaits. Je le crois bien. Qu’y avait-il de moins parfait que le duc de Bourgogne? Voyez ce qu’en fit Fénelon.
O mères, imitez la reine Blanche.
Imitez Marie.
O pères, pourquoi vous désintéressez-vous pour la plupart de l’éducation de vos enfants? pourquoi prêchez-vous si peu d’exemple?
2° Le travail.
Deux travaux, celui de l’esprit, celui des mains.
Celui des mains, Jésus-Christ l’a exercé.
Ses parents l’ont exercé.
Et monté au ciel, il avait des parents qui l’exerçaient encore.
Que de choses à dire sur le travail, sur le bien à faire par le travail, sur la sanctification du travail!
Au fait, que redoutez-vous, quand on vous parle d’une révolution prochaine? Que nous serons tous ruinés, et que nous serons tous condamnés à gagner un peu plus nous-mêmes notre pain? Les riches travailleront s’ils ont du travail, les pauvres travailleront s’ils en ont.
Travail intellectuel.
Instruction chrétienne, opposée à l’instruction païenne.
Dieu le Saint-Esprit verse en Marie son amour.
Mais Dieu ayant embelli Marie de son pouvoir, de sa lumière, versait en elle son amour. Marie, pure créature, pas plus que nous n’eût pu par sa seule force s’élever dans le monde surnaturel.
Mais si l’amour de Dieu nous presse, combien plus ne devait-il pas presser Marie?
Oui, Dieu avait mis en elle un amour de complaisance, et à de premiers dons le Saint-Esprit en ajoutait sans cesse de nouveaux.
Dieu aimait Marie d’un amour privilégié, et Marie aimait Dieu avec cette puissance dont nous parlions, il y a un instant. Et elle était aiguillonnée par les rayons de la lumière qui est le Verbe, de façon que la puissance intérieure qu’elle avait reçue et les lumières qui lui étaient communiquées, sollicitaient son amour.
Qui dira cet amour?