15 janvier 1879.

• TD 7.89
• ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES
• L'Assomption, V, n° 26, 15 janvier 1879, p. 203.
• TD 7, P. 89-90.

• 1 AMITIE
  1 ANCIENS ELEVES
  1 APOSTOLAT
  1 BANQUET ANNUEL DES ANCIENS ELEVES
  1 COLLEGE DE NIMES
  1 DEFENSE DE L'EGLISE
  1 DEVOIRS DE CHRETIENS
  1 MAISONS D'EDUCATION CHRETIENNE
  1 UNITE CATHOLIQUE
  1 VIE SCOLAIRE
  2 PELERIN, PAUL DE
• 15 janvier 1879.
• Nîmes

Nous devons à l’initiative de M. de Pèlerin, président du dernier banquet des anciens élèves de l’Assomption, l’heureuse idée de grouper, d’une manière plus intime, les hommes sortis d’une maison déjà ancienne dans une pensée commune d’action et dans un lien plus intime d’amitié.

Les affections du collège sont à coup sûr des plus durables, le temps de l’éducation est une époque d’épanouissement et de confiance; l’impression en dure toujours. A la vérité, l’éloignement, les longs intervalles qui s’écoulent sans qu’on se revoie, semblent relâcher la puissance de ces chaînes pourtant si aimées. Tel est le motif pour lequel nous remercions M. de Pèlerin de fournir aux anciens élèves des occasions, et comme des obligations de se retrouver plus régulièrement.

Les circonstances actuelles nous font un devoir impérieux de nous unir par des relations plus fortes, plus sérieuses, plus viriles. L’ancien élève est heureux de retrouver ses condisciples, le catholique formé dans une école de foi se sent fortifié en mettant la main dans la main de ses frères et en causant avec eux de leur action commune et de leurs devoirs. Aussi ne saurions-nous trop applaudir aux travaux préparatoires auxquels se livre le comité de concert avec M. de Pèlerin, secrétaire général de l’Association. Il n’est pas nécessaire que ce comité soit nombreux, pourvu qu’il soit actif; et l’on peut assurer, si l’on en juge par ses premiers travaux, que des résultats précieux ne tarderont pas à se manifester.

Nous faisons appel à tous ceux des anciens élèves qui liront ces lignes. Ils en comprendront l’importance, nous en sommes sûrs: ils comprendront surtout que, au moment où l’on dit certains établissements menacés, c’est une obligation pour ceux qui y abritèrent leur jeunesse de se grouper pour les défendre contre les ennemis de tous les sanctuaires de la vérité catholique.