DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 132

• DR04_132
• 1857
• DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 132
• Orig.ms. ACR, AD 1305; D'A., T.D. 23, n. 731, p. 72.

• 1 PRIEURE DE NIMES
  1 VETURE RELIGIEUSE
  2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
  2 ROZET, FRANCOISE-MARIE
  2 ROZET, JULES
• A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• Nîmes, le 10 novembre 1862.
• 10 nov 1862
• Nîmes
• Evêché de Nîmes

Je ne vous écris que pour vous écrire, ma chère fille. Le refus des parents de Camille est bien absurde(1). Enfin, Dieu tirera q[uel]q[ue] bien de tout cela. Quant à Thérèse de Rocher, si sa mère ne le donne [pas](2), c’est qu’elle croit l’avoir donné. Il me semble qu’ici tout va assez bien, mais il faut sans cesse remonter la ferveur de notre monde. Au prieuré, les choses sont en assez bon train, sauf que si l’on pouvait employer q[uel]q[ue] chose de la dot des Nîmoises à bâtir pour 20.000 ou 30.000 francs, ce serait le seul moyen de ramener les parents, que l’air non protégé de la maison écarte. Je sais bien ce que vous m’avez répondu dans le temps, mais bien des gens qui se trouvent libres de placer leurs enfants où il leur plaît, ne veulent pas les donner tant que les choses ne sont pas autrement arrangées.

Adieu, ma chère fille. Je vous écris au moment où probablement je vous verrai dans huit jours. Voilà qu’on me dérange, je vous laisse.