DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 74

25 jun 1862 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

Il a recommandé le P. Jérôme à M. Baragnon. – Des ornements pour les Bulgares. – Il serait heureux de le voir à Nîmes du 1er août au 1er octobre. – Dispenses d’interstices à demander pour son sous-diaconat et son diaconat.

Informations générales
  • DR04_074
  • 1792
  • DERAEDT, Lettres, vol.4 , p. 74
  • Orig.ms. ACR, AG 47; D'A., T.D. 27, n. 47, p. 35.
Informations détaillées
  • 1 MISSION DE BULGARIE
    1 ORDINATIONS
    1 ORNEMENTS
    2 BARAGNON, PIERRE
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 CZARTORYSKA, PRINCESSE
    2 KAJZIEWICZ, JEROME
    3 BORDEAUX
    3 CONSTANTINOPLE
    3 PARIS
  • AU FRERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Nîmes, le 25 juin 1862.
  • 25 jun 1862
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Cher ami,

J’ai écrit à M. Baragnon, de façon à ce que le P. Jérôme pût se présenter de ma part au bureau du Journal de Constantinople et être sûr d’être bien reçu.

Dites au P. Jérôme de me faire envoyer des patrons en papier des ornements des Bulgares(1). Nous organisons trois comités, l’un à Paris, l’autre à Bordeaux, l’autre à Nîmes. Il me semble qu’en se faisant précéder par des cadeaux d’ornements, on gagnerait le coeur de ces gens-là et on leur prouverait qu’on ne veut pas les latiniser.

Je serai très heureux de vous voir ici le plus longtemps possible, du 1er août au 1er octobre. Combinez les choses de façon à ce que les deux autres Frères n’en souffrent pas et arrivez. Si vous pouviez apporter la dispense des interstices, vous pourriez être ordonné sous-diacre et diacre. J’ai tant d’envie de vous être agréable!

Adieu, mon cher enfant. Mille choses au P. Jérôme. Déjà j’ai un magot de 220 francs pour les Bulgares. N’est-ce pas superbe? Mille fois vôtre.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
N'oubliez pas les vingt sous de Mlle Combié.1. Le 3 juillet, Vincent de Paul put admirer chez le P. Jérôme les ornements bulgares que déjà ce dernier devait emporter en Orient. Ils avaient été envoyés par la princesse Czartoriska, et Vincent de Paul avait cru reconnaître sur eux la griffe d'un chasublier de Paris (lettre de V. de Paul du 4 juillet).