Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.553

26 oct 1858 Nîmes PICARD François aa

Deux commissions: l’une pour le P. Pernet et l’autre pour le P. Cusse. -Il ne doit pas se presser de prendre appui sur l’archevêché.

Informations générales
  • T2-553
  • 1133
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.553
  • Orig.ms. ACR, AE 61; D'A., T.D. 25, n. 62, pp. 55-56.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COMPORTEMENT
    1 COMPTABILITE
    1 RAPPORT SUR LA SITUATION DE L'ECONOMAT
    2 CUSSE, RENE
    2 GOUSSET, THOMAS
    2 NAPOLEON III
    2 PERNET, ETIENNE
    3 REIMS
    3 RETHEL
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • le 26 octobre 1858.
  • 26 oct 1858
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Cher ami,

Merci des détails que vous me donnez. Vous ne ferez pas mal d’aller quelquefois à Reims quand vous en aurez un motif et que l’archevêque y sera(1).

Dites à Pernet que j’entende qu’il m’envoie le compte trimestriel de vos recettes et dépenses personnelles. Je m’aperçois de bien des désordres dans l’administration de Clichy. Il faut que cela cesse(2). Ne vous dépêchez pas pour vous appuyer sur l’archevêché. Faites-en peur, disant que vous préférez vous arranger en famille, parce que les plaintes contre les professeurs laissent toujours des traces funestes et que vous voulez éviter cela. Adieu. Courage!

Cusse est peu aimable dans une commission que je lui ai fait faire. Il n’y a là ni obéissance ni complaisance. Dites-lui qu’ici tout est arrangé pour ses affaires.

Adieu. Tout vôtre.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. Picard, dans sa lettre du 23 octobre, racontait au P. d'Alzon la visite du cardinal Gousset à Rethel. "Après un frugal déjeuner, le cardinal nous a beaucoup entretenus de la réception magnifique que Sa Majesté l'Empereur des Français a reçue à Reims; il a exalté sa bonne ville de Reims, le contentement et la satisfaction de l'Empereur. Reims lui a fait cadeau d'une magnifique tabatière en or". Il a ensuite réuni les élèves pour les exhorter à la piété et à l'étude, et "il a adressé aux professeurs quelques mots fort adroits et très bien dits sur l'importance de l'union".
2. Le 29 octobre, le P. Picard assure le P. d'Alzon de l'obéissance du P. Pernet, "mais, ajoute-t-il, il aura bien à faire pour tout écrire et tenir bien tous ses comptes en règle; Ils ne sont pourtant pas très compliqués à Rethel; l'actif et le passif, pour nous comme pour la maison, sont parfaitement et clairement arrêtés, S'il s'embrouille, c'est qu'il y aura pris peine".