Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.532

• T2-532
• 1110
• Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.532
• Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 5, p. 50.

• 1 CHAPITRE GENERAL
  1 CURES D'EAUX
  1 PRIEURE DE NIMES
  1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
  1 SANTE
  1 VOYAGES
  2 DOUMET, MADAME EMILE
  2 HOWLY, MARIE-WALBURGE
  3 AUTEUIL
  3 HERAULT, DEPARTEMENT
  3 MONTAGNAC
  3 NIMES
  3 PARIS
• A SOEUR FRANCOISE-EUGENIE DE MALBOSC
• MALBOSC_EUGENIE ra
• le 20 septembre 1858].
• 20 sep 1858
• [Lamalou,

On m’apprend que ma chère fille est enfin arrivée, et je ne suis pas là pour la recevoir(1). Cependant, je veux lui dire tout le plaisir que j’éprouve à la savoir plus près de moi. Vous n’êtes donc pas restée à Paris, et, avec la grâce de Dieu, vous voilà décidément nîmoise pour un certain temps. Vous avez emporté de votre Chapitre général de si bonnes dispositions que vous allez embaumer votre prieuré de tous les parfums que vous avez cueillis. J’espère avoir assez bien gardé vos filles tout le temps que je suis resté après vous; mais, à mon retour, je compte que vous allez me présenter une petite communauté modèle, image véritable de tout ce qui vous a tant édifiée à Auteuil.

Comment allez-vous? Comment va Soeur M.-Walburge? Le voyage ne l’a-t-elle pas un peu fatiguée? Quand donc êtes-vous arrivées? C’est par votre cousine Delphine(2) que j’ai su votre présence à Nîmes. Les eaux m’auront fait du bien, mais il faudrait que je les prisse toute l’année. Je pars jeudi(3), et, si vous ne m’avez pas écrit, à la réception de ces quelques lignes, adressez-moi vos lettres à Montagnac, (Hérault). Votre cousine me dit que vous lui prêchez le calme. Vous avez raison, sauf que pour le moment c’est inutile; il se passe chez elle une crise, et elle n’est pas maîtresse d’elle-même. Cela passera avant peu.

Adieu, ma chère fille. Tout vôtre avec ma tendre affection.

E. D’ALZON.

Lundi matin