- T2-505
- 1087
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.505
- Orig.ms. ACR AD 11 3; D'A., T.D. 22, n. 515, pp. 168-169.
- 1 AVENT
1 CHAPITRE GENERAL
1 COLLEGE DE CLICHY
1 COLLEGE DE NIMES
1 INDEX
1 PREDICATION
1 PREDICATIONS DE CAREME
1 RELATIONS DU PERE D'ALZON AVEC LES ASSOMPTIADES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 REPOS
1 SUPERIEURE GENERALE
1 VOYAGES
2 BARRE, LOUIS
2 BAUFFREMONT, MADAME DE
2 BOUISSET, PIERRE
2 BRUN, HENRI
2 CAVALIER
2 CREISSEIL, ETIENNE-PIERRE-FRANCOIS
2 DARBOY, GEORGES
2 GOUSSET, THOMAS
2 HAY, MARIE-BERNARD
2 LA TOUR D'AUVERGNE, PRINCESSE AURELIE DE
2 LAURENT, CHARLES
2 LOYSON, HYACINTHE
2 LOYSON, THEODORE
2 MARIE-LOUIS, CARME
2 PICARD, FRANCOIS
2 ROUSSOT, DOMINICAIN
3 JERUSALEM
3 LAMALOU-LES-BAINS
3 LAVAGNAC
3 MIDI
3 MONTPELLIER
3 PARIS
3 REIMS
3 RETHEL
3 ROME
3 SETE - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 30 août [18]58.
- 30 aug 1858
- [Lavagnac,
Ma chère fille,
C’est bien mal à moi de ne pas aller à Paris, quand vous m’assurez que je ferais bien d’y faire une apparition. Si j’avais pu penser que je vous fusse bon en quoi que ce soit, j’aurais tout surmonté pour m’y rendre; mais pour ce qui concerne les miens, trois principaux motifs m’arrêtent: 1° J’ étais convaincu que, de loin, je ferais bien mieux les choses, et je m’aperçois que je ne me suis pas trompé. 2° La grosse affaire de Clichy ne peut se traiter immédiatement, et je suis persuadé que j’aurai donné au P. Laurent le temps de revenir à lui-même. 3° Je crois être encore plus nécessaire dans le Midi pour faire arriver des enfants à Nîmes. Enfin, ma santé veut un très grand repos, après les fatigues un peu exagérées pour mes forces que j’ai dû m’imposer ces jours-ci.
Me voici depuis trois jours à la campagne, et l’écrasement que j’éprouve me rassure la conscience sur le calme que je viens y chercher, jusqu’à ce que j’aille à Lamalou.
Je n’ai pas écrit au P. Picard, ou plutôt je ne lui ai pas envoyé la lettre que je lui avais écrite, parce qu’il ne m’a pas donné son adresse. Le P. Brun a dû vous envoyer les papiers du P. Picard. Quant à l’archevêque de Reims, si le P. Laurent lui a répondu, il attendra, il faut bien l’espérer, huit jours encore. Je ne sais pourquoi je crois que n’ayant rien reçu de lui ni directement ni indirectement, je crois faire mieux de ne pas lui écrire.
Je prie du fond de l’âme pour qu’il sorte d’excellentes choses de votre Chapitre général(1). Malgré vos occupations, je vais vous donner deux autres nouvelles qui pourront vous être d’une utilité pratique dans la circonstance.
On va mettre à l’Index L’âme réparatrice, et l’oeuvre de la réparation est, dit-on, fort mal vue à Rome, à cause des idées qu’on y propose. La princesse de Bauffremont s’est entièrement coulée à Rome, et la princesse de La Tour d’Auvergne, à Jérusalem, où elle a joliment fait parler d’elle.
On m’écrit que vous poussez le P. Loyson vers nous. Je vous en remercie mille fois, mais viendra-t-il jamais à quelque chose de pratique? Le dénonciateur de son frère était presque à coup sûr M. Cavalier, non M. Barre(2), et cela sur la dénonciation d’une bigote de Cette, qui, furieuse de ce qu’il avait reçu gracieusement une dame et l’avait traité, elle, bigote, un peu cavalièrement, lui a fait un paquet affreux, pour lequel elle a été forcée de se rétracter en présence de l’abbé Creissel, mon ami intime. Si, comme me le disait le P. Roussot, un grand vicaire y est pour quelque chose, ce n’est pas M. Bouisset, mais un autre intimement lié avec M. Cavalier. Si je vous vois, je vous donnerai plus de détails, mais M. B[arre] n’a pu être que consulté. Je crois que nous nous étions trompés. Mais si vous êtes en bons termes avec le P. Loyson et s’il vient, comme on dit, à Montpellier prêcher l’avent ou le carême, il sera on ne peut plus important de l’avertir que, s’il y trouve des amis, il y aura aussi des ennemis acharnés. Quant au P. Marie-Louis, c’est un homme à abandonner tout à fait; je vous dirai plus tard pourquoi.
E. D’ALZON.
J’ai dit la messe pour vous, le 25. Avez-vous pensé à moi aujourd’hui?(3)
E.D'ALZONLe 10 septembre, la Mère écrit encore, au sujet de ce Chapitre: "En dehors de cette séance, il n'y a pas grand-chose à vous dire du Chapitre; l'impression reciproque des soeurs qui sont venues et de la communauté a été bonne et édifiante; les Soeurs ont trouvé que tout avait fait des progrès, les personnes et l'ensemble régulier; la communauté a été édifiée et consolée de la cordialité, du bon esprit, de la simplicité des quatre supérieures et de leurs compagnes".
2. Prêtres du diocèse de Montpellier.
3. Le 25 août, jour anniversaire de la naissance de Mère M.-Eugénie, et "aujourd'hui", 30 août, jour anniversaire de la naissance du P. d'Alzon.