- T2-495
- 1078
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.495
- Orig.ms. ACR, AD 1133; D'A., T.D. 22, n. 510, p. 163.
- 1 BACCALAUREAT
1 CHAPELLE
1 COMMERCANTS
1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
1 DONATIONS
1 NOMINATIONS
1 PRIEURE DE NIMES
2 BRUN, HENRI
2 BURE, MARIE-JULIENNE DE
2 CHAUVAT, MARIE-GENEVIEVE
2 COIRARD, MIRRA
2 CUSSE, RENE
2 GOUSSET, THOMAS
2 PERNET, ETIENNE
2 PICARD, FRANCOIS
2 SABEN, MADEMOISELLE
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 RETHEL - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 18 août [18]58.
- 18 aug 1858
- [Nîmes,
Ma chère fille,
Je ne vous remercie plus, et il faut que je vous dise que je ne vous remercie pas. J’ai été un peu fatigué par la distribution des prix. Il paraît que mon discours a eu du succès et nous vaudra quelques élèves. Succès aussi au baccalauréat: 11 reçus sur 14 présentés; le plus fort et les deux plus faibles refusés.
Il y avait complot pour faire aller à Rethel les Pères Picard, Hippolyte et Brun. J’y envoie Picard, Cusse et Pernet. Entre nous Cusse pourra y être un jour supérieur, et alors le P. Picard vous sera rendu. Merci de vous contenter du P. Hippolyte(1).
Vos Soeurs vont bien. Soeur M.-Julienne va mieux pour la santé et très bien pour le reste. Soeur M.-Geneviève a un peu pleurniché aujourd’hui, mais il y a si longtemps qu’elle avait les yeux secs que je lui ai pardonné. Mlle Saben vous remettra peu à peu l’argent de son magasin. Elle liquide. Toutefois je vous expliquerai la chose en détail plus tard. Consentiriez-vous à lui souscrire des billets que je garderais et qui seraient mis par moi dans une enveloppe cachetée, avec cette souscription: Papiers à remettre en cas de mort à Mme la supérieure du prieuré et à Mlle Saben. Si elle meurt avant moi, je brûle les billets et personne n’a rien à y voir; si je meurs avant elle, elle les dépose entre les mains d’une autre personne jusqu’à sa mort.
Mlle Coirard est venue me parler de 8.000 francs, qu’elle voudrait vous donner pour la chapelle, mais c’est une patraque: elle vous les la laissera par testament. Adieu, ma fille.
E. D’ALZON.
Mme la supérieure.
E.D'ALZON