Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.188

12 feb 1857 Paris, FABRE_JOSEPHINE

Il désire qu’elle vienne à Paris pour causer avec elle.

Informations générales
  • T2-188
  • 786
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.188
  • Cop.ms. de la destinataire. ACR, AO 9, n. 13; D'A., T.D. 39, n. 13, p. 209 bis.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 PELERINAGES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RESIDENCES
    1 VOYAGES
    2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
    2 FABRE, JOSEPH
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 SALETTE, LA
  • A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
  • FABRE_JOSEPHINE
  • 12 février 1857.
  • 12 feb 1857
  • Paris,
La lettre

Ma chère enfant,

J’ai un assez grand service à vous demander. Il peut dépendre de vous que je renonce à peu près à N[îmes] ou que j’y aille quelquefois. Pour cela, il faut causer, et comme je ne puis en ce moment aller vers vous, il faut que vous veniez vers moi. Soeur M.-Augustine doit venir à Paris dans un mois. Si dans quelques jours elle ne vous propose pas de l’y accompagner, vous le lui demanderez. Mme la supérieure vous offre une chambre. Vous vous arrangerez donc pour venir, n’est-ce pas? Vous verrez si, supposé que Dieu dispose de Monsieur votre père, vous pourriez vivre chez ces Dames et moins loin de moi. Enfin vous voyez, bien chère fille, que je vous mets pour quelque chose dans ma vie. D’ici là, soignez-vous, et à revoir dans un mois. Voilà, je crois, la meilleure réponse à vos lettres.

Adieu, bien chère enfant. Votre père bien dévoué.(1)

Notes et post-scriptum
1. MIle Fabre accompagne cette lettre de la note suivante: "C'était à l'époque où on craignait de fermer le collège de l'Assomption, et le Père d'Alzon désirait me voir pour savoir ce que je pourrai faire. Je lui donnai 10.000 francs; je fis voeu d'aller à La Salette; notre Père bien-aimé fit le pèlerinage avec nous au mois de juillet en 1858."