- T2-137
- 733
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.137
- Orig.ms. ACR, AD 46; D'A., T.D. 22, n. 409, p. 58.
- 1 COLONIES AGRICOLES
1 FETES DE MARIE
1 FRERES CONVERS
1 REMEDES
1 VENTES DE TERRAINS
1 VOYAGES
2 AUBERT, MARIE DE LA CROIX
2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
2 BRUN, HENRI
2 CALVIN, JEAN
2 COMBIE, JULIETTE
2 GIERA, JULES
2 MARTEL, ABBE
2 MARTIN, FRANCOIS-DENIS
2 MERMILLOD, GASPARD
2 THERESE, SAINTE
2 VOLTAIRE
3 AFRIQUE
3 ALGERIE
3 ANGLAS, PROPRIETE
3 FERNEY-VOLTAIRE
3 GENEVE
3 MIREMAN
3 PARIS
3 SAINT-MAURICE, SUISSE
3 VEVEY - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 15 octobre 1856].(1)
- 15 oct 1856
- [Nîmes,
Ma chère fille,
Je suis arrivé hier soir. Je tiens à vous dire deux mots: 1° Soeur Marie de la Croix va beaucoup mieux; 2° Je ne pourrai arriver à Paris que vers le 15 ou 20 nov[embre], pour passer, avant mon départ, le contrat définitif de la vente d’Anglas, -dites cela à Juliette; 3° Soeur M.-Augustine fera bien d’arriver au plus tôt; 4° J’irai à Genève,(2) -c’était mon projet; 5° J’attends dans deux heures M. Giéra; 6° Il est possible que j’envoie le P. Brun avec mes enfants et une partie des Frères convers en Algérie; une porte gratuite s’ouvre pour cela.(3)
Je vais prier sainte Thérèse de nous sanctifier. Je suis en vérité toujours plus vôtre. La Sainte Vierge m’a fait de grandes grâces le jour de sa maternité.
E. D’ALZON.
Le thé? Je n’ai reçu la lettre de Juliette qu’hier soir.
E.D'ALZON2. Le 11 octobre, Mère M.-Eugénie de Jésus transmettait au P. d'Alzon ce passage d'une lettre de l'abbé Mermillod, datée du 8: "J'ai tardé à vous l'envoyer afin de vous faire part de plusieurs projets pour le P. d'Alzon. Les religieux de l'abbaye de Saint-Maurice sont des chanoines réguliers de Saint-Augustin; ils ne demanderaient pas mieux que d'avoir un trait d'union avec le P. d'Alzon. De plus, à 3/4 d'h. de Genève, à Ferney-Voltaire, le curé de cette petite ville, homme supérieur par l'esprit, le coeur et la foi, ancien supérieur du petit séminaire de Belley, a un petit pensionnat naissant; il serait très heureux de le remettre au P. d'Alzon et d'engager sa personne et deux ou trois jeunes prêtres distingués au service de l'Assomption. Ce serait pour l'abbé d'Alzon un *alter ego* digne de lui et une position admirable. Je voudrais qu'il vint nous voir à la fin de ces mois [...] Faites prier à cette intention; là se trouve évidemment une moisson admirable sur les champs de Voltaire et sous les remparts de Calvin. Le poste est séduisant pour une foi vive et un noble coeur."
3. Le 27 septembre, l'abbé Martel, curé de Vevey, au canton de Vaud, écrivait au P. d'Alzon, après avoir entendu la retraite de l'abbé Mermillod, pour lui dire aussi que les religieux de Saint-Maurice avaient agréé "ses initiatives avec action de grâces et que l'on ne désirait plus qu'une entrevue avec lui pour arranger le tout." "Ces Messieurs de Saint-Maurice, ajoutait-il, ont un établissement en Afrique que leur a confié le gouvernement français." C'est une oeuvre d'éducation pour les enfants envoyés là par les départements. Or, cette oeuvre périclite; "il serait bon qu'elle fût relevée et je crois que votre réunion à l'abbaye Saint-Maurice serait le moyen *ad hoc*." Il s'agissait d'un orphelinat agricole, financé par le gouvernement où pouvait se replier l'oeuvre de Mireman.