- T1-607
- 561
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.607
- Orig. ms. ACR, AD 1029; D'A., T.D. 21, n. 325, p. 181.
- 1 ARMEE
1 CONTRAT DE VENTE
1 FAIBLESSES
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 SERVIABILITE
2 BECHARD, FERDINAND
2 DUVERGER, MADAME
2 FLAHAUT, COMTE DE
2 HORTENSE DE BEAUHARNAIS
2 MORNY, CHARLES DE
2 NAPOLEON III
2 VAILHE, SIMEON
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 NIMES - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- 20 octobre 1855]le samedi soir .
- 20 oct 1855
- [Nîmes
Ma chère fille,
Je voulais vous prier de faire demander à M. de Morny[2] une grâce pour un jeune officier, qui a fait une légèreté qui peut passer pour une poltronnerie, mais il paraît que le service que je veux rendre par vous prendra du temps. Nous avons autre chose à faire.
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire quand vous parlez de garder le silence jusqu’au printemps[3]. Si c’est de la vente de votre maison, le curé de Clichy l’a annoncée en omnibus à un professeur de l’Assomption. Ici, Mme Duverger et M. Béchard[4] en parlent, l’une pour dire qu’elle a sur vous un droit de servitude, l’autre pour promettre qu’il décidera Mme Duverger à y renoncer. Je cours pour vous trouver des logements. Jusqu’à présent, je suis loin d’être content[s].
Adieu, ma chère fille. Je prie Dieu que M. de Morny vous permette d’arriver au plus tôt.
E. D'ALZON.2. Le duc de Morny (1815-1865) fils de la reine Hortense et du comte de Flahaut, était le demi-frère de l'empereur Napoléon II qui en fit le président du Corps législatif.
3. Dans sa lettre du 18 octobre, Mère M.-Eugénie écrivait: <>.
4. Député du Gard.
5. Les Religieuses de l'Assomption sont sur le point d'arriver à Nîmes, et leur logement dans une maison régulière n'est pas encore assuré. Ce n'est que quelques jours après leur arrivée qu'elles seront installées dans une maison achetée rue Roussy, à Nîmes.