- T1-547
- 506
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.547
- Orig. ms. ACR, AM 120; D'A., T.D. 34, n. 10, p. 90.
- 1 DESIR DE LA PERFECTION
1 EPOUSES DU CHRIST
1 LARGEUR DE VUE APOSTOLIQUE
1 SAUVEUR
1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
1 SOUFFRANCES DE JESUS-CHRIST
1 TIERS-ORDRE FEMININ
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
3 SAVOIE - A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
- COMBIE_JULIETTE
- 25 mai 1855.
- 25 may 1855
- Rome,
Puisque Dieu a béni l’affaire de votre cousin, que les péripéties par où nous avons passé nous soient une leçon, ma fille, que nous avons autre chose à faire que de nous occuper de ces sortes d’embarras, excepté quand Dieu le voudra très évidemment, comme pour votre frère.
Ah! mon enfant, pourquoi mon coeur se dilate-t-il tant, quand je pense à vous? Si vous avez le désir de la sainteté, je l’ai aussi pour vous et je tiens à ce que nous vous y mettions au plus tôt. Prenez un coeur large, ne vous troublez de rien, cherchez Notre-Seigneur pour lui-même, parce que vous êtes son épouse. Je prie sans cesse pour votre oeuvre, qui est aussi la mienne, ou plutôt ni à vous, ni à moi, mais à Notre-Seigneur.
Irez-vous en Savoie pour le mariage de votre cousin? Voilà une belle occasion pour Louise. Ce que vous me dites de sa santé me désolerait, si, ces jours-ci, je n’avais reçu une leçon d’une dame qui souffre horriblement depuis longtemps et qui s’en trouve extrêmement heureuse. Dites, je vous prie, à cette chère enfant combien, quand je sais qu’elle n’est pas bien, je voudrais être auprès d’elle pour lui parler de notre Sauveur souffrant. J’espère vous voir toutes deux bientôt, mes bonnes filles. Adieu. Ah! si vous saviez à quel point j’ai pour vous un coeur de père!
Tout à vous, mes bonnes filles, en Notre-Seigneur, et à bientôt.
E. D'ALZON.