Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.531

• T1-531
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• Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.531
• Orig. ms. ACR, AD 990; D'A., T.D. 21, n. 286, p. 164.

• 1 ADORATRICES DU SAINT-SACREMENT
  1 APOSTOLICITE
  1 CHANT GREGORIEN
  1 COLLEGE DE CLICHY
  1 CRITIQUES
  1 EFFORT
  1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
  1 MAITRES
  1 PERSEVERANCE
  1 TIERS-ORDRE FEMININ
  2 ALMEIDA, MADAME D'
  2 CART, JEAN-FRANCOIS
  2 ESCURES, MADAME GAILLARD D'
  2 GAY, CHARLES-LOUIS
  2 MARTIN, JEAN-ETIENNE
  2 MILLERET, LOUIS
  2 VARIN d'AINVELLE, J.-B.-FELIX
  2 VATARD
  3 MONTPELLIER
  3 NIMES, EVECHE
  3 PARIS
  3 RENNES
  3 ROME
• A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• le 18 mars 1855.
• 18 mar 1855
• Nîmes
• Evêché de Nîmes

Ma chère fille,

Je prie du fond du coeur pour votre frère[1]. Tout ce qui vous touche me touche, vous le savez bien. Je regrette de ne pas vous faire sentir tout ce que je voudrais vous être dans ma faiblesse naturelle. Il me semble que votre père vous est pourtant bien entièrement père et ami.

Je pourrai peut-être aller quatre ou cinq jours à Paris,[2] si c’est nécessaire, avant mon départ pour Rome, mais je ne suis pas fâché de ne pas me mettre tout de suite en relation avec M. Gay. Il sera moins mécontent de moi plus tard, je me fais l’effet de me convertir un peu.

Mlle de Pélissier part ce soir pour Paris. Elle vous arrivera dans quelques jours, accueillez-la bien. Dieu la travaille. Elle part métamorphosée, prête à fonder le T[iers-] O[rdre] à Nîmes[3]. Il faudrait décider Mme d’Almeida à l’y accompagner[4]. Le T[iers-] O[rdre] fondé à Nîmes, vous y serez bientôt, croyez-le bien. L’évêque m’a fait, l’autre jour, une rebuffade terrible à propos de vous, mais je viens d’avoir une preuve si forte qu’un peu de persévérance vient à bout de bien des choses que je suis résolu à aller de l’avant. Je n’ai point de sujet à présenter pour Nîmes[5], seulement veuillez dire à M. Varin que je suis beaucoup moins désireux de voir arriver M. Martin, curé de Saint-Denys[6], d’après certains détails qui me sont parvenus.

Si vous voulez prendre quelque chose pour le chant romain, prenez les livres de Rennes. Après m’être très longuement occupé de cette affaire, c’est ce qu’il y a de mieux. L’éditeur s’appelle Vatard; il a des paroissiens notés, que vous pourriez mettre entre les mains de vos enfants.

Adieu, ma fille. Tout vôtre. Dites-moi donc que vous avez le coeur au large, j’en serais heureux!