Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.526

2 mar 1855 [Nîmes, PRESSE_REVUE_BIBLIOTHEQUES_PAROISSIALES

Les *Lettres sur Bossuet* de Poujoulat sont une introduction à l’étude de cet auteur et un bon guide pour former le goût et s’initier à des études du même genre, concernant d’autres auteurs chrétiens.

Informations générales
  • T1-526
  • 482
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.526
  • D'après la *Revue des bibliothèques paroissiales,* 2 mars 1855.
Informations détaillées
  • 1 ENSEIGNEMENT DE LA LITTERATURE
    1 ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
    1 ESPRIT CHRETIEN DE L'ENSEIGNEMENT
    1 ETUDES ECCLESIASTIQUES
    1 FORMATION DU GOUT POUR LE BEAU
    1 LIVRES
    1 PUBLICATIONS
    2 BERNARD, LOUIS
    2 BOSSUET
    2 BOURDALOUE, LOUIS
    2 FENELON
    2 POUJOULAT, JEAN-JOSEPH
    2 POUJOULAT, MADAME JEAN-JOSEPH
    3 MEAUX
    3 NIMES
  • A M. LE DIRECTEUR DE LA REVUE DES BIBLIOTHEQUES PAROISSIALES
  • PRESSE_REVUE_BIBLIOTHEQUES_PAROISSIALES
  • le 2 mars 1855].
  • 2 mar 1855
  • [Nîmes,
La lettre

Permettez-moi de recommander, par l’intermédiaire de votre Revue, aux nombreux lecteurs des Bibliothèques paroissiales, les Lettres sur Bossuet, que vient de publier M. Poujoulat. Cet excellent livre me paraît une introduction admirable à l’étude de l’évêque de Meaux. Il apprend à pénétrer dans les profondeurs de ce vaste génie. Ce qui me frappe surtout dans cette lecture, c’est qu’elle est, pour les hommes éloignés par leur position des ressources qu’offrent les chaires de l’enseignement supérieur, à la fois un moyen d’apprendre à apprécier Bossuet, et un modèle pour étudier d’une façon analogue les grands auteurs de la littérature et de la science ecclésiastiques. Je me permets de penser qu’à ce point de vue les Lettres sur Bossuet sont, non seulement un bon livre, mais un guide sûr pour former le goût. Une foule de jeunes intelligences, toutes disposées à l’admiration envers nos maîtres, ne savent pas toujours exactement ce qu’on doit le plus admirer chez eux. Qu’elles lisent attentivement les Lettres de M. Poujoulat, qu’elles reviennent à Bossuet, et je leur promets qu’elles découvriront bien vite, dans ses principaux ouvrages, un grand nombre de beautés qu’elles n’y avaient pas encore aperçues. Que de Bossuet relu ainsi, elles passent par une méthode semblable, à l’étude de Fénelon, de Bourdaloue et des saints Pères; elles auront bientôt, je n’en doute pas, la clé des études fortes, parce qu’elles auront étudié un grand homme avec une direction sûre et féconde, et qu’elles lui devront, en suivant les mêmes traces, d’approfondir les chefs-d’oeuvre de l’esprit chrétien.

Veuillez agréer, etc.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Publiée dans la *Revue des bibliothèques paroissiales,* d'Avignon, que dirigeait l'abbé Bernard le 2 mars 1855; elle était précédée de ces quelques mots: <>. Le 1er janvier, Mère M.-Eugénie rappelait au P. d'Alzon qu'il avait promis cet article à Mme Poujoulat.