Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.453

20 jul 1854 Vichy, ESCURES Comtesse

S’il ne peut la voir à Paris, puisqu’il prolonge son séjour à Vichy, il espère la rencontrer en Savoie.

Informations générales
  • T1-453
  • 421
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.453
  • Orig.ms. ACR, AN 63; D'A., T.D. 38, n. 63, p. 203.
Informations détaillées
  • 1 CURES D'EAUX
    2 GERBET, PHILIPPE-OLYMPE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 ROUSSEAUX, MESDEMOISELLES
    3 GENEVE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 SAVOIE
  • A MADEMOISELLE AMELIE DE PELISSIER
  • ESCURES Comtesse
  • 20 juillet 1854.
  • 20 jul 1854
  • Vichy,
  • Mademoiselle
    Mademoiselle de Pélissier
    13, avenue Marbeuf, près les Champs Elysées
    Paris.
La lettre

Ma chère fille,

Vous a-t-on fait ma commission? J’avais prié la supérieure de vous faire dire que peut-être je ne viendrais pas à Paris, mais peut-être aussi, le motif qui devait me faire aller à Nîmes sur-le- champ ayant disparu, la supérieure ne vous aura rien fait savoir de tous mes projets et contre-projets. Seulement, le bien que les bains me font en ce moment est tel que je prolonge de trois jours mon séjour ici: je prendrai 25 bains au lieu de 22. J’en suis très contrarié, uniquement pour vous, ma fille; aussi je n’ose vous retenir. Je vois que je ne serai que jeudi matin, au plus tôt mercredi matin, à Paris. Si vous ne pouvez m’attendre, envoyez-moi votre adresse, afin que, si je vais à Genève, je puisse vous voir un peu à l’aise[1].

Adieu, ma chère fille. Tout à vous du fond du coeur. Je ne ferme pas ma lettre; je veux attendre, pour savoir si le courrier de 10 heures m’apprendra quelque chose sur vos faits et gestes. J’ai fait pour vous la prière de l’Imitation.

Notes et post-scriptum
1. Mlle de Pélissier, en revenant de Paris à Nîmes, passait volontiers par la Savoie, au moins pour y rencontrer deux de ses amies, disciples de l'abbé Gerbet, les demoiselles des Rousseaux.