- T1-422
- 384
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.422
- Orig.ms. ACR, AD 26; D'A., T.D. 21, n. 218, p. 130.
- 1 CARACTERE
1 EMBARRAS FINANCIERS
1 EPREUVES DE L'EGLISE
1 ESPRIT FAUX
1 NOTRE-DAME DE ROCHEFORT
1 PELERINAGES
1 SOUFFRANCE
1 SOUFFRANCES DE JESUS-CHRIST
2 ALZON, HENRI D'
2 ALZON, MADAME HENRI D'
2 CHAZELLES, MADAME DE
2 LAURENT, CHARLES
2 PENNAUTIER, MADAME PAUL DE
2 SOUSTELLE
2 VAILHE, SIMEON
3 MONTPELLIER
3 NIMES
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 4 mai 1854]. vers
- 4 may 1854
- [Nîmes,
Ma chère fille,
Si vous n’êtes pas guérie, j’y renonce. Après une heure de marche, je fus pris par des cloches sous les pieds, et, pendant six heures et demie qu’il fallut continuer à marcher, je souffris passablement. Je montai la montagne pieds nus. Il est vrai que, quand je trouvais un peu d’herbe, j’en profitais; bref, je n’ai pas grande chance[2].
Je reste ici, jusqu’à ce que j’aie trouvé un peu d’argent. Que ferai-je à Paris? Quelles ressources m’y suis-je créées? Il faut que je les trouve ici, ce qui n’est pas facile[3]. Je crois qu’il n’y a pas le moindre inconvénient à prendre Blanche de Chazelles, sinon que c’est une enfant d’un caractère affreux. La grand-mère, quoique chrétienne, est parfaitement fausse. Voilà ce pourquoi je l’ai connue.
L’état de nos affaires me ronge un peu. Cependant, quelque chose me pousse, tout en m’occupant, à m’occuper des douleurs de Notre-Seigneur. En face des douleurs de l’Eglise, qu’est-ce que je puis endurer en comparaison de souffrances pareilles?
Adieu, ma fille. Tout à vous.
On vous envoie l’argent Soustelle.
E. D'ALZON.2. <>.
3. Par une lettre du P. Laurent, du 15 mai, nous savons que le P. d'Alzon sollicita de ses parents, à Montpellier, une aide financière.