Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.365

4 jan 1854 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Un mot de réconfort pour de nouvelles épreuves.

Informations générales
  • T1-365
  • 332
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.365
  • Orig.ms. ACR, AD 4; D'A., T.D. 21, n. 190, p. 115.
Informations détaillées
  • 1 CHATIMENT
    1 CONSEQUENCES DU PECHE
    1 EPREUVES
    1 LUTTE CONTRE SOI-MEME
    1 PROTECTION DE LA SAINTE VIERGE
    1 VERTU DE FORCE
    1 VIE SPIRITUELLE
    2 BEILING, MARIE-LOUISE
    2 CORAIL, ALPHONSE
    2 EVERLANGE, MADAME D'
    2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 4 janvier 1854.
  • 4 jan 1854
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère enfant,

Je n’ai qu’une minute. Nos enfants sont en retraite[1], et je suis un peu absorbé, mais je veux vous dire combien je vais prier et faire prier pour vous, afin que, de toutes vos douleurs et souffrances, Dieu vous fasse tirer un grand profit et une très grande sainteté. Dieu vous met sur l’autel, ma chère fille. Evidemment, il vous veut tout à fait sainte; car la douleur est quelque chose de bien amer à notre pauvre nature, et il faut que le péché soit quelque chose de bien affreux pour nous condamner à de pareilles expiations. Enfin, je vous mets sous la protection de la reine des martyrs, afin qu’elle proportionne votre courage à ce que vous endurez[2].

Adieu, ma fille, et tout à vous en Notre-Seigneur. Vous ai-je souhaité une bonne année? Je sais bien que-je l’ai fait à ma messe pour vous et toutes vos filles.

E. D' ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Retraite prêchée par le P. Corail, s.j.
2. Dans sa lettre du 29 décembre, Mère M.-Eugénie annonçait au P. d'Alzon la mort d'une parente de deux Religieuses, Madeleine d'Everlange, jeune personne frappée du choléra et laissant à son mari un enfant en bas âge. De plus, la Mère devait envisager une intervention chirurgicale pour obtenir à nouveau le plein usage de sa jambe.