Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.224

20 dec 1852 [Nîmes] MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il la remercie d’avoir cherché un professeur qu’il a finalement trouvé. – Autres commissions et informations. – Que la fête de Noël l’aide à porter ses tristesses.

Informations générales
  • T1-224
  • 209
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.224
  • Orig.ms. ACR, AD 863; D'A., T.D. 21, n. 120, pp. 75-75 bis.
Informations détaillées
  • 1 CALICE
    1 JESUS-CHRIST MEDIATEUR
    1 MAITRES
    1 MISSION DU CAP
    1 NOEL
    1 TRISTESSE
    1 UNION A JESUS-CHRIST
    2 BALINCOURT, MARIE-ELISABETH DE
    2 BRUN, HENRI
    2 CLISSON, MADAME
    2 LEVY, MARIE-JOSEPH
    2 MAUROY, MADEMOISELLE DE
    2 SHAW, MARIE-WILFRID
    3 CAP, LE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 20 déc[embre 18]52.
  • 20 dec 1852
  • [Nîmes]
La lettre

Ma Révérende Mère,

Je regrette vivement de ne pouvoir prendre le protégé de Mme Clisson, mais je viens de traiter avec un jeune homme, qui m’était vivement recommandé et qui me paraît remplir toutes les conditions que je désire. Je vous remercie infiniment de la peine que vous avez prise pour nous chercher un professeur, que j’ai enfin trouvé. Les élèves sont parfaitement contents de M. Brun que vous m’avez procuré, et je vous en remercie aussi.

J’attends avec impatience les modèles de calice et de vases sacrés, que vous m’avez annoncés. J’aurais besoin, en ce moment, d’un petit calice de 110 à 120 francs, dont j’ai vu le modèle chez Mlle de Mauroy[1]. Je n’ai pas encore écrit au Cap, mais comme deux des lettres que j’en ai reçues n’étaient que des remerciements, je vais écrire surtout à Soeur Marie-Wilfrid[2]. Je prépare de loin, aussi bien que je le puis, l’affaire que Mme de Balincourt s’est chargée de traiter[3].

Je n’ai qu’une minute pour ajouter que je voudrais bien vous aider à sortir de votre tristesse. Est-ce que les fêtes de Noël n’y contribueront pas? Un peu d’effort, croyez-moi, et mettez-vous tout de bon à l’oeuvre, pour bien établir au fond de votre âme l’amour de Notre-Seigneur, sous l’empire de qui vous devez établir vos affections. Je vous recommande d’offrir vos peines, entre autres intentions, pour un jeune homme qui semble décidé à se convertir, mais qui frémit encore d’avoir à faire un grand sacrifice. Faisons servir le peu que nous ressentons à la gloire de Dieu. Il y a là double profit. Adieu.

Notes et post-scriptum
1. Le ms porte *Montroy*. - Pour l'orthographe de ce nom, voir *lettre* 123, note 2.
2. La position de Soeur M. Wilfrid, chargée de rapprocher la mission de la maison mère, était particulièrement critique. Le 12 décembre, Mère M.-Eugénie de Jésus avait informé le P. d'Alzon qu'elle avait demandé officiellement <>.
3. Ecriture du Fr. M.-Joseph Lévy, puis du P. d'Alzon.