Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.209

17 nov 1852 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Joie à la pensée qu’elle pourrait garder sa propriété de Metz. – Nouvelles diverses. – Il a prié pour elle durant sa retraite.

Informations générales
  • T1-209
  • 193
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.209
  • Orig.ms. ACR, AD 850; D'A., T.D. 21, n. 107, p. 68.
Informations détaillées
  • 1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 DOT
    1 LECTURE DE LA VIE DES SAINTS
    1 MISSION DU CAP
    1 PROPRIETES FONCIERES
    1 REFLEXION
    1 RETRAITES PASTORALES
    2 BOUIX, MARIE-DOMINIQUE
    2 DEVEREUX, AIDAN
    2 GAUDE, MARIE-RODRIGUEZ
    2 HENNINGSEN, MARIE-GERTRUDE DE
    2 LA BOUILLERIE, FRANCOIS DE
    2 THERESE, SAINTE
    3 GRAHAMSTOWN
    3 LORRAINE
    3 METZ
    3 PARIS, RUE VANEAU
    3 PREISCH
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 17 nov[embre] 1852.
  • 17 nov 1852
  • Nîmes,
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Etes-vous à Paris, ma chère fille, ou êtes-vous en Lorraine? Comme cette lettre ne peut pas vous parvenir de quelque temps, j’ai cru ne pas devoir me hâter de vous répondre. Cependant, je suis bien heureux de penser que peut-être vous allez rester en possession de Preisch. Est-ce ainsi qu’on l’écrit? Je ne sais si je dois m’arrêter à la joie de le visiter un jour.

La réponse de M. de la B[ouillerie] à l’évêque de Grahamstown me semble quelque chose de parfait[1]. Au fait, au point où en sont les choses, celui qui a le plus à perdre, c’est l’évêque. Ou en est l’affaire de la dame qui veut vous laisser une maison, rue Vanneau? Tâchez, quand vous le pourrez, de faire faire à Soeur Marie-Rodriguez un reçu par acte public de ses 6,000 francs; autrement nous ne les toucherons jamais.

J’ai beaucoup prié pour vous dans la retraite que je viens de faire et puisqu’il faut que vous en veniez à mes idées, je voudrais bien que vous pussiez lire, au plus tôt, la Vie de sainte Thérèse écrite par elle-même, dans la traduction que vient d’en donner le P. Bouix. Cette lecture a été la base de mes méditations, et je vous avoue que je m’en suis bien trouvé.

Adieu, chère et bonne fille. Mon désir est que vous remplissiez votre coeur d’un immense amour de Dieu. Je le demande sans cesse à Notre-Seigneur. Donnez-moi donc des nouvelles de Preisch. Peut-être suis je trop empressé à en avoir, à cause de ce qui vous y est personnel. Priez pour la maison. Il y a du bien, mais il y a aussi beaucoup à y faire.

E. D' ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Au début de novembre, Mère M.Eugénie avait été convoquée par l'archevêque de Paris qui venait de recevoir une lettre de Mgr Devereux au sujet des Religieuses du Cap. Il chargea M. de la Bouillerie de la réponse (cf. *Les origines de l'Assomption*, II, p. 183). On allait vers la rupture entre la supérieure de la mission, Soeur Marie-Gertrude, et la supérieure générale.