- T1-204
- 187
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.204
- Orig.ms. ACR, AD 846; D'A., T.D. 21, n. 103, p. 66.
- 1 CADRE DE LA VIE RELIGIEUSE
1 COLLEGE DE NIMES
1 COMPTES
1 TERRAINS
2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
2 HENRI, EUGENE-LOUIS
2 LAURENT, CHARLES
2 RIANT
3 NIMES
3 PARIS
3 PARIS, EGLISE DE LA TRINITE
3 PARIS, FAUBOURG SAINT-GERMAIN - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le 27 octobre 1852.
- 27 oct 1852
- Nîmes,
- Maison de l' Assomption
Ma chère fille,
Voici le compte réglé par M. Henri. Je croyais être sûr de n’avoir reçu que 3.500 francs pour Soeur Marie-Em[manuel]. Nous compterons les 700 francs de M. Laurent. Veuillez être assez bonne pour lui dire de les mettre sur le compte de la maison de Nîmes. Si vous pouviez m’envoyer de suite le reste de ce qui est dû, vous me feriez plaisir, parce que j’attendais le paiement de 6.000 francs, et j’ai dit de tirer sur moi pour une somme assez forte. Vous comprenez que vous pouvez finir, pour les différences, comme vous l’entendrez; je m’en rapporte à vous.
Je vous félicite de n’avoir pas pris la Trinité. J’aime mille fois mieux pour vous une maison dans le faubourg Saint-Germain. Vous pourrez bien y avoir un jardin tôt ou tard. L’idée de s’adresser à M. Riant me paraît bien bonne. Je vais voir notre Mère des Carmélites pour cela[1].
Nous n’avons eu, en dernière analyse, que 199 élèves. Il y en a, il est vrai, encore onze à douze inscrits non arrivés; il en viendra bien quelques-uns encore. Avec cela je ne suis pas content. Les grands ne sont pas pieux, et les vacances ne leur ont pas été bonnes. L’Ecole préparatoire prend d’assez belles proportions. La Maison des hautes-études prend tournure.
Vous voyez que je suis vos avis, j’ai un secrétaire. Il est plein d’intelligence, a du coeur, et, si je puis l’attacher à l’ordre, je crois qu’il fera un sujet distingué. Nous avons modifié notre règlement du matin, ainsi qu’il suit: 4 h 1/2, lever; 4 h 3/4, oraison; 5 h 1/4, six d’entre nous vont dans les six grandes divisions faire la prière et une lecture jusqu’à 6 h 35; par ce moyen, les maîtres d’étude ont vingt minutes de liberté, et les religieux commencent à exercer l’influence sur les enfants. A 5 h 35, nous récitons prime; puis j’ai une heure et quart pour voir les enfants. A 7 h., la messe, sauf le jeudi, où elle est à 6 h 1/2. A 7 h 1/2, je déjeune. A 8 h.,je m’enferme jusqu’à 10 h. De 10 h. jusqu’à 5, je suis au public.- A 5 h., je m’enferme de nouveau jusqu’à l’office. Vous avez toute ma vie.
Adieu, chère fille, ma petite fille[2]. Priez pour votre père.
E. D'ALZON.2. Le P. d'Alzon, par cette expression, fait allusion à la finale de la lettre de Mère M. Eugénie datée du 21 octobre: <>.