Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.187

14 jul 1852 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il se réjouit avec elle du contentement de M. de la Bouillerie et accepte de recevoir l’élève qu’elle lui propose. – Mais que faisons-nous de votre voeu d’étendre le règne de Notre-Seigneur?

Informations générales
  • T1-187
  • 169
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.187
  • Orig.ms. ACR, AD 836; D'A., T.D. 21, n. 93, p. 61.
Informations détaillées
  • 1 FORMATION DES JEUNES AUX VERTUS
    1 QUATRIEME VOEU DES ASSOMPTIADES
    1 QUATRIEME VOEU DES ASSOMPTIONNISTES
    1 SUPERIEUR ECCLESIASTIQUE
    2 LA BOUILLERIE, FRANCOIS DE
    2 PONTALBA, EDOUARD DE
    2 PONTALBA, MADAME DE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 14 juillet 1852.
  • 14 jul 1852
  • Nîmes,
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Ma chère fille,

Je réponds sur le champ à votre lettre pour vous dire en deux mots: 1° Que je suis tout heureux de savoir combien M. de la B[ouillerie] a été content de sa visite[1].

2° Pour vous prier de dire à Mme de P[ontalba] que je prendrai avec grand bonheur son fils[2], pourvu qu’on me laisse maître de lui; qu’il suivra le régime de la maison, qu’il n’aura que l’argent que je lui ferai donner. J’espère de cet enfant beaucoup de bien, en le prenant doucement et fortement et surtout avec du coeur.

Nous avons eu ici les chaleurs les plus étouffantes qu’on puisse subir.

Je prie pour que Notre-Seigneur me change et vous change. Il y a de quoi s’épouvanter à voir le peu de bien que nous faisons. Oh! ma fille, jetons-nous un peu fortement entre les bras de Notre-Seigneur. Nous avons fait voeu de travailler à l’extension de son règne[3]. Que faisons-nous pour en reculer les limites? Il y a bien de quoi trembler.

Je vous laisse pour faire un travail urgent. Adieu.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Comme supérieur ecclésiastique.
2. Edouard de Pontalba, garçon de 13 ans, dont l'éducation est à reprendre.
3. Religieuses et religieux de l'Assomption émettaient le quatrième voeu <> (cf. la formule de profession perpétuelle de Mère M.-Eugénie et du P. d'Alzon. Voir à ce propos *Premières Constitutions 1855-1865*, pp. 189-192).