Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.47

Je sors de la rue Thérèse. Je n’ai pu entrer chez Monsieur votre oncle[1], le cordon de la sonnette était soulevé hors d’atteinte. On m’a dit qu’il gardait le lit. Le saviez-vous? Je tiens à vous en avertir. La portière à qui j’ai demandé de ses nouvelles, ne pouvant parler au domestique, m’a dit pourtant qu’il n’y avait rien d’alarmant. Vous savez que je suis tout à votre disposition.

Adieu, ma chère fille, et tout à vous.

Lundi soir,

juin 51.

E.D'ALZON

1. M. de Franchessin, "ami dévoué de l'oeuvre, véritable appui pour la Supérieure et son Conseil dans les affaires matérielles [...], atteint d'une fluxion de poitrine, et enlevé en peu de temps [...]. - Notre Mère fut surtout préoccupée de son âme et parvint, à force d'instances, à faire parvenir un prêtre auprès de lui, M, GabrieL qui reçut la confession du pauvre malade et put même lui apporter la sainte communion". (Origines de l'Assomption, III, p. 298).
M. l'abbé Gabriel était l'aumônier du couvent de Chaillot. Prêtre du diocèse de Montpellier, d'abord curé à Pézenas, non loin de Lavagnac; ami de la famille d'Alzon, il avait accompagné à Rome le jeune abbé d'Alzon en 1833- 1834. S'étant mis par la suite à la disposition du diocèse de Paris, il reste en relation avec le P. d'Alzon et se dévoue auprès des Religieuses de l'Assomption.