- V3-608
- 0+708|DCCVIII
- Vailhé, LETTRES, vol.3, p.608
- 1 LIBERTE DE L'ENSEIGNEMENT
1 LIVRES
1 MAITRES
1 MALADIES
1 SANTE
2 AUSSANT, LOUIS
2 CARDENNE, MADAME
2 CARDENNE, VICTOR
2 CHAPOT, JEAN-JACQUES-FRANCOIS
2 DU LAC, JEAN-MELCHIOR
2 DUTIROU, ABBE
2 EGGER
2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
2 GONEL, ABBE
2 GOURAUD, HENRI
2 LAGARDE, JOSEPH
2 LEBOUCHER, ABBE
2 LECOFFRE, VICTOR
2 MILLAULT, SEBASTIEN-EMILE
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 MONTALEMBERT, CHARLES DE
2 PERDRAU, LES
2 ROUX-LAVERGNE, PIERRE-CELESTIN
2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
3 NIMES
3 PARIS
3 PARIS, RUE DU VIEUX-COLOMBIER
3 VALBONNE - A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND.
- GERMER_DURAND_EUGENE
- le 5 septembre 1850.
- 5 sep 1850
- Lavagnac,
Nous étions si désireux d’avoir de vos nouvelles, mon cher ami, que nous étions tentés de vous accuser d’oubli: cependant Cardenne nous en avait donné mais nous voulions de votre écriture Je comprends vos déceptions, celles dont vous parlez et les autres, sur lesquelles je ne comptais pas plus que vous. Je crois que vous avez parfaitement jugé les Perdreau et les Cardenne, fils et mère. Victor m’avait déjà fait part de l’opinion de Gouraud et je m’en réjouirais, si je croyais Gouraud aussi fort pour les maladies de poitrine que pour le reste(1).
M. Egger a-t-il, lui aussi, quitté Paris? Par lui ne pourriez-vous pas savoir quelque chose? Quand à M. Dutirou(2), je ne sais ce qu’il est devenu; mais vous pourriez aller au bureau du Comité pour la défense de l’enseignement libre(3), rue du Vieux-Colombier, 29. M. Lecoffre, à qui vous pourriez parler de nos publications, puisque M. Roux-Lavergne tire de son côté, vous mettrait en relation avec les Messieurs de ce Comité qui sont à Paris, et, par eux, vous pourriez savoir quelque chose sur les professeurs de mathématiques. M. l’abbé Milhaud, supérieur du Petit Séminaire, peut vous donner l’adresse de M. Dutirou; mais il y aura là beaucoup de va-et-vient. Si vous voulez l’adresse de Lagarde, il faut la demander au P. Aussan, supérieur des Dominicains. M. Tissot va arriver à Paris, au premier jour. Je l’engage à s’arranger pour y être avant votre départ, comme aussi je voudrais bien que Cardenne fût à Nîmes le 21 au plus tard, afin d’y passer dix jours avant la retraite de Valbonne. Quant au prêtre de M. Le Boucher, je vous remercie de m’en parler comme vous le faites. On me l’avait proposé et je n’en veux pas, si c’est celui que j’ai vu. Voici la phrase que vous demandez: « Veuillez exprimer à M. l’abbé Gonel mon regret de ne pouvoir lui offrir un poste chez moi; mais les places que je pourrais mettre à sa disposition sont occupées. J’ai encore récemment parlé de lui à quelqu’un qui voulait un précepteur. »
Ma santé se fortifie tous les jours. J’attends beaucoup de ces quelques jours de repos. Mille hommages à Mme Durand, qui enfin doit, à ce moment, avoir vu la supérieure. Oh! que j’ai été peiné pour elle! Adieu et mille fois à vous.
E. d’Alzon.
Mille choses à Gouraud et à du Lac. Chapot est devenu pur légitimiste.
E.D'ALZON2. Un abbé du Gers, professeur à Paris.
3. Créé par Montalembert pour la défense de la loi de 1850.