- PM_XV_299
- 5999 a
- Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 299
- Orig. ms. perdu. Cité d'après La Semaine religieuse de Nîmes, 1 septembre 1877, n° 28, pp. 327-328.
- ** Aucun descripteur **
- A LA SEMAINE RELIGIEUSE DE NIMES
- CLERGE_ET_FIDELES
- Lourdes, mardi 21 août [1877](1)
- 1877-aug-21
- Lourdes
Les miracles ont continué pendant la journée d’hier; on parle de dix-sept guérisons pendant les journées de dimanche et de lundi.
Une de nos Sœurs garde-malades, qui plongeait les malades dans la piscine, a eu le bonheur de voir quatre miracles s’opérer dans ses bras.
Aujourd’hui la moitié des pèlerins est allée faire le chemin de la croix au calvaire de Betharram. Les malades non guéris sont pleins d’en-train. L’ardeur des prières est admirable.
Les pèlerins d’Agen et Aibi sont repartis.
Ceux de Niort arrivent, apportant l’ex-voto relatif à l’accident de chemin de fer de l’an dernier, où le train des pèlerins, rencontré par un ex-press, n’eut pas même un blessé, quoique les wagons fussent brisés.
Lourdes, 22 août, 9 h 30 matin.
Le pèlerinage national quitte Lourdes après avoir été témoin de vingt miracles constatés (1). Pour plus de vingt autres, on n’a pu vérifier encore toutes les circonstances qui en établissent l’authenticité, le temps ayant fait défaut.
Le plus grand des miracles est certainement la résignation et mê-me la joie de ceux qui ne sont pas guéris.
E. D'ALZON.