- PM_XV_257
- 4900 a
- Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 257.
- Orig.ms. Famille G. de Malbosc à Berrias (Ardèche); Corresp. d'Alzon n°39; Photoc. ACR, DT 288; Transcription J.P. Périer-Muzet.
- 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
1 DIRECTION SPIRITUELLE
1 MORT
1 PARLEMENT
1 PARLEMENTAIRE
1 PRESSE
2 ALZON, CHARLES D'
2 ALZON, EDMOND D'
2 ALZON, MADAME EDMOND D'
2 ALZON, MADAME HENRI D'
2 ALZON, MARIE-JEANNE-AUGUSTINE D'
2 MALBOSC, JOSEPH DE
2 MALBOSC, PAULIN DE
2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
2 TOCQUEVILLE, MADAME CHRISTIAN DE
3 LAVAGNAC
3 LOURDES - A MADAME PAULIN DE MALBOSC
- MALBOSC_MADAME
- Nîmes, 29 oct[obre] 1873.
- 29 oct 1873
- Nîmes
D’abord je viens vous communiquer une triste nouvelle, la mort de Madame d’Alzon, femme de mon cousin Edmond d’Alzon que vous avez probablement vue chez ma soeur ou chez ma mère. En trois ans, elle a perdu son fils aîné, sa fille unique, à 17 et 18 ans, son mari. Elle n’y a pas résisté. Si vous écrivez à vos frères, veuillez leur en parler bien qu’ils ne la connaissent pas.
A mon retour de Lourdes, j’ai passé quelques jours à Lavagnac. Je croyais avoir pris votre lettre. Point, je la retrouve ici. Que vous dirai-je? Que vous avez des hauts et des bas? Mais croyez-vous être la seule? Hélas, trois fois hélas, j’en connais bien d’autres.
Quant à ce que vous me dites que Dieu seul peut vous contenter, n’y voyez-vous pas un trait de lumière? Et ne comprenez-vous pas qu’il faut tout faire pour conenter Dieu? Voilà en deux mots toute votre direction: Je ferai ce qui dépendra de moi pour contenter Dieu.
Si Paulin veut des nouvelles, dites-lui que, si j’en crois un député qui a assisté à la dernière réunion du [illisible], l’Assemblée ne sera pas avancée, quoi que disent les journaux. Il y a trop de raisons contre, et j’ajoute qu’il faut bien ce temps pour laisser à certaines gens la possibilité de virer de bord.
Adieu, ma chère cousine. Je vous félicite de plus en plus de vos charmants enfants, même de Joseph, pour qui j’ai un coup de coeur sans qu’il s’en doute. La qualité la plus précieuse de Mlle de Puysegur, c’est de posséder une voix à se faire entendre à dix kilomètres quand elle crie de sa chambre.
Mille fois vôtre.
E.D'ALZON.