- DR13_287
- 6901
- DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 287
- Orig.ms. ACR, AN 195; D'A., T.D. 39, n. 20, p. 118.
- 1 ABANDON A LA MISERICORDE DE DIEU
1 AMITIE
1 CONVERSION SPIRITUELLE
1 ELECTION
1 GOUVERNEMENT
1 POLITIQUE
1 VOYAGES
2 TRIBES
3 FRANCE
3 ROME - AU PERE HENRI BRICHET
- BRICHET CSSp
- Nîmes, 17 mars 1880.
- 17 mar 1880
- Nîmes
Mon bien aimé Père,
Vous m’avez fait demander par M. Tribes si je viendrais à Rome. Je présume y arriver vers le 20 ou le 25 avril. Si vous me voulez, je serai bien heureux que vous me gardiez environ un mois.
Nous sommes en France entre les mains de Dieu. Tout cela est très purifiant pour la pauvre nature, qui ne sait où elle ira se percher. Mais Dieu est bon, il faut avant tout compter sur lui. Toutefois, je crois voir un mouvement religieux très accentué et dont les effets se produiront par des élections plus cléricales. Le gouvernement le sent bien. Maintenant, les catholiques sont-ils assez convertis pour mériter un apaisement immédiat? Je me permets d’en douter très fort(1).
Adieu, bien aimé Père. Veuillez offrir mes respectueux souvenirs à tous les vôtres et croire que j’ai pour vous une tendresse, que rien ne me peut arracher du coeur.
E. D'ALZON.