- DR13_216
- 6826
- DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 216
- Cop.dactyl. ACR, CV 63; D'A., T.D. 24, p. 384 bis. La trace de l'original est perdue.
- 1 BONTE
1 COLERE
1 DEPARTS DE RELIGIEUX
1 ERREUR
1 GARES
1 NOVICIAT
1 PATIENCE
1 SANTE
2 GUIRAUD, MARIE-VERONIQUE
2 LANSADE, ALFRED DE
2 LANSADE, ELISABETH DE
2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
3 MARSEILLE
3 MONTPELLIER
3 NICE
3 NIMES - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- [Nîmes, mi-novembre 1879](1).
- 15 nov 1879
- Nîmes
Ma bien chère fille,
Je vous plains bien, mais je vous trouve bien bonne de faire tant de mystère du départ de Sr Marie-Véronique. Je l’ai appris par Montpellier et l’affaire ira vite, je crois.
Si au passage de Mère Thérèse-Emmanuel à Nîmes on avait poussé l’ex-Soeur Cécile-Elisabeth et M[arie]-Véronique vers moi, peut-être eussé-je pu quelque chose.
Il est inexact que la petite Lansade soit exempte de noviciat. Elle va le faire si sa santé le permet, car je ne lui crois pas de longs jours sur la terre. Son père est furieux de ce qu’on l’ait fait partir de Nice à 9 heures du soir sans être accompagnée. Elle est restée 3 heures à la gare de Marseille sans savoir que devenir. Si on eût attendu le lendemain, elle trouvait son père venu à sa rencontre. Enfin, il faut de la patience; mais à votre place, j’irais à Montpellier et je proposerais à Marie-Véronique d’y venir aussi. Elle y resterait, car c’est un oiseau prêt à s’envoler.
Bien vôtre en N[otre]-S[eigneur].
E.D’ALZON.
Après tout, n’est-ce pas Soeur Cécile-Elisabeth qui a voulu partir au plus tôt? Et alors, tant pis pour elle!
E.D'ALZON