- DR13_122
- 6704
- DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 122
- Orig.ms. ACR, AH 225; D'A., T.D. 28, n. 572, p. 168.
- 1 ANGLAIS
1 CONGREGATIONS DE FEMMES DE L'ASSOMPTION
1 RELATIONS DU PERE D'ALZON AVEC LES ASSOMPTIADES
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 PERNET, ETIENNE
2 PICARD, FRANCOIS
2 VAILHE, SIMEON
3 PARIS - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- [Nîmes, le 26 mai 1879](1).
- 26 may 1879
- Nîmes
Voici la lettre, à laquelle je tiens en un certain sens. Je la crois très utile et je crois qu’elle aura produit un effet, sinon agréable, au moins très avantageux. Il faut se poser très carrément, et je vous avoue que votre lettre y a contribué. Non que je partage en tout les dires du P. Pernet, mais parce qu’elle accentue un mécontentement très légitime de notre part.
J’ai déclaré et redéclaré par écrit(2) que je tenais à ce que nous restions bons amis, mais libres de nous séparer quand on ne nous voudrait plus. C’est ce qui a vexé. On nous veut, mais humbles serviteurs, et c’est ce que je ne veux pas. Donc, n’ayez aucun regret.
Sur ce, bonjour. Le P. Picard n’est pas encore arrivé(3). Totus tibi. Et les livres anglais?
E.D'ALZON.Le P. Bailly souhaitait en effet relire cette lettre: "Mme la Supérieure générale, qui accepte le fond de la conversation du P. Pernet, éprouve de ma lettre une tristesse que je ne puis expliquer que par quelque mot malheureux que j'y aurais introduit, elle a été faite de nuit en grande hâte et c'est bien possible. Si je la lisais, je pourrais à l'occasion avoir une explication qui ne pourrait que soulager".
En renvoyant le lettre au P. d'Alzon le 30 mai, il constatera: "elle n'est pas aussi cruelle que je craignais d'après la peine causée".
2. *Lettre* 6693.
3. Il dut arriver le jour-même, ayant quitté Paris la veille.