DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 528

30 aug 1878 Nîmes PICARD François aa

La province de Paris et le supérieur général – Questions diverses – L’homélie de Poitiers est glacialement modérée pour vous.

Informations générales
  • DR12_528
  • 6414
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 528
  • Orig.ms. ACR, AF 285; D'A., T.D. 26, n. 668, pp. 239-240.
Informations détaillées
  • 1 BONHEUR
    1 CHOIX
    1 COLERE
    1 CONTRARIETES
    1 ENFANTS
    1 ERREUR
    1 EXAMINATEURS DES RAPPORTS
    1 LIBERTE
    1 NOMINATIONS
    1 NOTRE-DAME DE SALUT
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PELERINAGES
    1 PHILOSOPHIE CHRETIENNE
    1 POLEMIQUE
    1 PROVINCIAL ASSOMPTIONNISTE
    1 SERMONS
    1 SUPERIEUR GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 TIEDEUR
    1 TOMBEAU
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BOUVY, EDMOND
    2 DELALLEAU, GERY
    2 DOUMET, PAUL-FRANCOIS
    2 GAUTHIER, EMILE
    2 GERMER-DURAND, JOSEPH
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MALHERBE, ALFRED-THEODULE
    2 PAUTRAT, JEAN-FRANCOIS
    2 PIE, LOUIS
    2 RADEGONDE, SAINTE
    3 PARIS
    3 POITIERS
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 30 août 1878.
  • 30 aug 1878
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Oui, les choses se prennent par le côté pénible, mais c’est vous qui l’avez voulu.

1° Je maintiens que je ne me rappelle pas avoir cédé le Fr. Paul-François à la province de Paris. Vous l’affirmez, je le cède.

2° P. Emile ne m’a jamais parlé de son option. Je le réclamais, je croyais que ces options n’avaient lieu, que du consentement du supérieur g[énér]al. Pour éviter les discussions, je le cède encore, étonné que son option ne m’ait pas été plus tôt connue et que, comme P. Germer, il ne m’en ait pas demandé la permission.

3° P. Jean-François devait partir le soir même où votre lettre m’est arrivée. Je l’ai retenu momentanément, mais soyez tranquille, vous l’aurez. Vous aurez et ceux de votre province et les autres.

4° Je ne me pose pas en provincial, mais comme supérieur général je constate mon droit d’autoriser l’option; voilà tout.

L’absence des examinateurs retardera de q[uel]q[ues] jours l’envoi de l’examen du Fr. Théodule, mais vous pouvez y compter pour d’ici à très peu de jours. Ce que je vous ai dit du P. Edmond n’était qu’une confirmation de bien d’autres détails. P Gery est venu ici, d’abord ravi, heureux de ce qu’il voyait. Quand il a vu que les Pères Laurent, Edmond, Emmanuel lui tenions tête sur… la philosophie, il a changé de note et n’est plus content. Je le juge un grand enfant, plein de moyens et très entêté.

Je viens de lire l’homélie de l’év[êque] de Poitiers(1), je la trouve modérée glacialement pour vous autres. Est-ce que je me trompe? Pour le noviciat vous aurez toute votre liberté désormais. Les ennuis n’auront plus leur raison d’être. Quant à mes décisions, elles étaient prises depuis longtemps, j’ai seulement attendu le moment que j’ai cru favorable. Le temps me saccage, donc me relève.

Tout à vous, avec mes 68 ans accomplis(2).

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Lors du passage du pèlerinage de N.-D. de Salut au tombeau de sainte Radegonde (texte dans le *Pèlerin* du 31 août).
2. Le jour même.