- DR12_456
- 6322
- DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 456
- Orig.ms. ACR, AH 171; D'A., T.D. 28, n. 520, pp. 131-132.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 EMBARRAS FINANCIERS
1 ENFANTS
1 FATIGUE
1 ICONOGRAPHIE CHRETIENNE
1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
1 PENSEE
1 PERFECTION
1 PRESSE
1 PRIEURE DE NIMES
1 PRUDENCE
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 SERMONS
2 BAILLY, EMMANUEL
2 BARAGNON, NUMA
2 BESSON, LOUIS
2 FRICERO, MADAME JOSEPH
2 JOSEPH, SAINT
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 PIERRE, SAINT
3 MONTPELLIER
3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
3 SAINT-PETERSBOURG
3 SEVRES - AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
- BAILLY_VINCENT de Paul aa
- [Nîmes], le 9 mai [18]78(1).
- 9 may 1878
- Nîmes
Mon cher ami,
Voici que je ne me rappelle pas de vous avoir envoyé Saint-Pierre(2). Quant aux 18.000 francs, vous savez bien qu’ici tout meurt de faim(3). Je me console de n’avoir qu’une vignette(4). Le public goûte bien plus votre prose imprimée.
Je suis un peu fatigué, ces jours-ci, et peu capable de grand-chose. Priez pour que j’aie le sens commun. Je suis bien heureux que vous ayez un noviciat agréable(5). Je vois bien que vous voulez que je ne vous oublie pas pour le 4ième dimanche. J’y songe.
Adieu, cher fils. J’estime bien Madame Fricero(6), mais je crois très prudent d’aller sans elle. Si les Dames de l’Assomption veulent faire quelque chose à Saint-Pétersbourg par elle, je la leur passe et je m’en passe.
Adieu, cher, et tout vôtre en N.-S.
E.D’ALZON.
Notre procès est renvoyé à huit jours(7). En écrivant à la supérieure, j’ai oublié de dire que l’évêque avait confirmé les enfants au prieuré et avait été parfait.
E.D'ALZON2. Rien ne presse, c'est pour le 29 juin.
3. Et qu'il est donc impossible pour nous de vous les prêter ou de vous les donner. - Le *Pèlerin* avait dû verser d'urgence cette somme au fisc pour éviter des poursuites (Bailly, 8 mai).
4. Des trois vignettes prévues pour illustrer l'article sur saint Joseph, deux ont été égarées.
5. Dans sa lettre du 8 mai, Vincent de Paul a décrit la propriété de Sèvres.
6. Mme Fricero est passée à la rue François Ier.
7. Une lettre du 17 mai du P. Emmanuel à son frère nous apprendra que le *Petit Méridional* (v. *Lettre* 6292, n.1) avait été condamné pour fausse nouvelle à 50 francs d'amende, à l'insertion du jugement dans plusieurs journaux et aux dépens. - Cependant, le tribunal correctionnel de Montpellier n'ayant pas retenu l'accusation de mauvaise foi, la condamnation ne parut pas suffisante à l'Assomption qui fit appel. Soutenue par Me Baragnon, elle obtint satisfaction en cour d'appel le 15 juillet (long article sur cette affaire dans l'*Assomption* du 15 août 1878).