DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 362

9 mar 1878 Rome CHAUDORDY_ANGELINA

Ah! si vous êtes une vraie fille de l’Eglise, comme vous devez vous dévouer à son triomphe!

Informations générales
  • DR12_362
  • 6221
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 362
  • Orig.ms. ACR, AM 93; D'A., T.D. 37, n. 58, p. 64.
Informations détaillées
  • 1 CAREME
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 FILLE DE L'EGLISE
    1 GENEROSITE DE L'APOTRE
    1 PARESSE
    1 PENITENCES
    1 PERFECTION
    1 SAINTE COMMUNION
    1 SAINTETE
    1 TRIOMPHE DE L'EGLISE
    1 VERTU DE FORCE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VIEILLESSE
    2 CHABERT, LOUISE
    2 CHAUDORDY, DAMES
    3 TURIN
  • A MADEMOISELLE ANGELINA CHAUDORDY
  • CHAUDORDY_ANGELINA
  • Rome, 9 mars 1878.
  • 9 mar 1878
  • Rome
La lettre

Que devenez-vous, ma bien chère enfant? Le carême vous donne-t-il des pensées de perfection? Vous tournez-vous un peu plus vers la prière? Faites-vous quelques essais de mortification? Vous confessez-vous? Communiez-vous? La paresse est-elle la plus forte? Quel homme terrible je suis, n’est-ce pas, de vous relancer ainsi sans cesse! Attendez-vous, comme une dame de Turin que j’ai connue il y a bien longtemps, d’avoir quarante ans pour vous y mettre tout de bon? Ce sera un peu tard et je serai bien vieux. Pensez-y, et si vous faites ce que je vous ai conseillé dans ma dernière lettre, peut-être prendrez-vous une vigueur que vous n’avez pas sentie jusqu’à ce moment. Ah! si vous êtes une vraie fille de l’Eglise, comme vous devez vous dévouer à son triomphe, et, pour cela, vous efforcer d’acquérir sans cesse de nouveaux mérites! Ah! que la part d’une sainte serait belle en ce moment! Vous, dont le coeur renferme tant de dévouement, comment ne le comprenez-vous pas? Voilà un petit bonjour que j’ai voulu vous dire.

Adieu, ma fille. Rappelez-moi au souvenir de vos soeurs et de Louise, et priez beaucoup pour moi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum