- DR12_267
- 6115
- DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 267
- Orig.ms. ACR, AD 285; D'A., T.D. 24, n. 1285, p. 57.
- 1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
1 MESSE DE MINUIT
1 MORT
1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
1 PAIX DE L'AME
1 RECONNAISSANCE
1 SAINTE COMMUNION
1 SANTE
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 MAGNE, THERESE-EUGENIE
2 PUECH, DOCTEUR - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS.
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- Nîmes, le 25 décembre 1877.
- 25 dec 1877
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes,
Ma chère fille,
Je vous remercie de vos voeux. Je vous les ai rendus, ce matin, à la messe, car je n’en ai point dit à minuit. Peut-être ai-je eu tort, car je me sens plus fort. N’était la communion que j’ai peine à donner, j’aurais pu officier, comme autrefois.
Je ne puis me plaindre des vocations chez moi. Le mal est seulement qu’il faut laisser faire une certaine épuration, mais je ne doute pas qu’un jour le noviciat ne produise beaucoup, et je préfère attendre pour pouvoir caser les sujets de façon à ce qu’ils ne se déforment pas.
J’ai vu tout à l’heure Soeur Thérèse-Eugénie. On croyait qu’elle succomberait pendant la messe, à minuit. Elle était plus calme, il y a une heure. Je l’ai trouvée étonnamment changée depuis hier. Cependant, ce matin encore, M. Puech croit qu’elle en a pour huit jours.
Adieu, chère fille. Pardonnez-moi d’être court, j’ai une masse de lettres à répondre et j’ai déclaré que je m’enfermais toute la journée.
Tout vôtre en Notre-Seigneur.
E.D'ALZON.