- DR12_062
- 5878
- DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 62
- Orig.ms. ACR, AJ 327; b'A., T.D. 32, n. 327, p. 316.
- 1 AMITIE
1 AUSTERITE
1 BAVARDAGES
1 CALOMNIE
1 COMPORTEMENT
1 CONTRARIETES
1 GRAVITE
1 GRECS
1 HAINE
1 OBLATES
1 POLONAIS
1 SEVERITE
1 TRAVAIL
1 TURCS
1 VERTU D'OBEISSANCE
2 DUGAS, JEANNE DE CHANTAL
2 IZVOROV, NIL
2 MALASSIGNE, ATHANASE
2 NICETAS, STEPHAN
2 PISTICHKI, IVAN
3 ORIENT - AU PERE VICTORIN GALABERT
- GALABERT Victorin aa
- Nîmes, le 16 mars 1877.
- 16 mar 1877
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Bien cher ami,
Merci de vos détails. Seulement vous vous trompez sur la source des accusations. L’instigateur est Mgr Nil, mais les instruments ne sont pas ceux que vous croyez(1). Je sais ce que je dis. J’ai dû encore sauter bien des mots indéchiffrables dans votre lettre. Il résulte pour moi:
1° La nécessité pour les Soeurs de moins courir les rues;
2° de moins bavarder entre elles, et devant les élèves et les étrangers;
3° de prendre l’esprit de sérieux, de silence et de travail;
4° de se décider à obéir à Soeur Jeanne.
5° Pour vous d’être plus ferme, plus sévère, extérieurement plus austère. Les Turcs et les Grecs vous jugent autrement que vous ne croyez.
6° Les Polonais vous détestent.
7° C’est triste de fournir à l’apparence d’une calomnie, et, quoique je vous croie indignement calomnié, rappelez-vous ce que je vous ai dit et qu’évidemment vous refusiez de croire, sous prétexte que vous connaissiez l’Orient mieux que moi.
Le P. Athanase se montre admirable pour vous dans ses lettres. Il s’en veut de ne pas vous avoir assez prévenu. Adieu. Je suis écrasé; mais croyez que je vous aime tendrement et que tous vos ennuis retentissent dans mon coeur.
E.D’ALZON.
Le P. Ivan est ordonné ce matin.
E.D'ALZON