- DR11_501
- 5765
- DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 501
- Orig.ms. ACR, AF 166; D'A., T.D. 26, n. 552, p. 141.
- 1 BANQUET ANNUEL DES ANCIENS ELEVES
1 COLLEGE DE NIMES
1 DOULEUR
1 ELEVES
1 LIVRES
1 MORT
1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
1 OBLATES
1 PREDICATION DE RETRAITES
1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 VICAIRE GENERAL
1 VOYAGES
2 BARNOUIN, HENRI
2 BARNOUIN, JULES-FRANCOIS
2 BESSON, LOUIS
2 MADELEINE-SOPHIE BARAT, SAINTE
2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
2 VARIN, JOSEPH
3 NICE
3 ROME
3 VIGAN, LE - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Nîmes, 23 oct[obre 18]76.
- 23 oct 1876
- Nîmes
Mon cher ami,
Que deviennent nos novices? Que font-ils? Se sanctifient-ils? Je prépare doucement la retraite que je compte leur prêcher un jour, si Dieu me prête vie. Et cela me fait penser que le P. Hippolyte ne m’a pas rendu le cahier qu’il a emporté pour le Vigan et qu’il devait m’envoyer. Je le conjure de me le rendre au plus tôt, non que je veuille le garder, mais le compléter et le rendre aux Oblates, pour qui je l’avais fait. Je voudrais aussi mon cahier de retraite aux Dames de l’Assomption pour combiner certaines choses. Envoyez-moi tout cela, si vous le pouvez.
Mon voyage à Rome, si les temps le permettent, aura lieu en janvier. Je le vois arriver avec joie. L’esprit de contradiction qui me domine me fait espérer d’être bientôt débarrassé du grand vicariat. Je ne serai plus nécessaire, et peut-être [le] ferai-je à Rome à l’époque du départ de l’évêque, à la suite de laquelle je lui annoncerai ma résolution. Gardez cela pour vous et la supérieure, que je voudrais bien voir actuellement, quand elle ira à Nice. La vie de Madame Barat(1), dont j’étudie attentivement les parties importantes, me fait faire plusieurs utiles réflexions au point de vue pratique, dont je voudrais causer avec elle.
Ici, les choses vont bien. Le collège marche, les élèves deviennent sérieux. Demain, banquet des anciens élèves. Barnouin, dont le frère est mort et dont la messe de neuvaine s’est dite aujourd’hui, sort de chez moi. Je crois que sa douleur l’a mûri.
Adieu, cher ami. Tout vôtre en N.-S.
E.D'ALZON.