DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 183

9 aug 1875 Les Châteaux CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

L’espoir de votre guérison – Des Oblates pour l’orphelinat du P. Halluin – Mgr Besson va venir me voir – Les confessions des Soeurs.

Informations générales
  • DR11_183
  • 5395
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 183
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 424; D'A., T.D.30, n.466, pp.265-266; QUENARD, pp.246-247.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
    1 CONFESSEUR
    1 DESIR
    1 GUERISON
    1 INTEMPERIES
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    1 OBLATES
    1 OEUVRES MISSIONNAIRES
    1 ORPHELINS
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 PROVIDENCE
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BESSON, LOUIS
    2 CORRENSON, AUGUSTINE
    2 DESCAMPS, PIERRE
    2 HALLUIN, HENRI
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PONCELET, ABBE
    3 ARRAS
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Les Châteaux, 9 août [18]75.
  • 9 aug 1875
  • Les Châteaux
La lettre

Ma bien chère enfant,

Puisque Dieu ne veut pas vous guérir encore, nous saurons attendre que sa volonté se fasse. Pourtant je serais bien content s’il finissait par vous exaucer. Il serait question d’offrir aux Oblates une maison à Arras pour diriger les petits de l’orphelinat du P. Halluin. Cela ne leur coûterait rien; elles seraient nourries, entretenues, et se formeraient à un genre d’oeuvre très utile en mission. Elles auraient une maison à part.

J’ai ici 18 enfants. La Providence leur vient doucement en aide; ils pourront être 30 quand la maison sera bâtie, c’est-à-dire au mois d’octobre. Mgr Besson m’écrit que, devant vers le 16, faire une saison à Allevard, il fera un crochet pour venir me voir sur mon rocher, mais ne parlez de ceci qu’à Augustine.

Nous avons eu ces jours derniers un temps épouvantable. Les sommets sont couverts de neige. Hier la neige fondait, quoique je la voie de mes fenêtres. Le mauvais temps se prépare pour demain. Je voudrais bien vous accorder le P. Emmanuel, mais il est écrasé. Je l’autorise à confesser pour le Jubilé; du reste, le P. Poncelet va vous quitter. Demandez à votre soeur de faire une neuvaine et des neuvaines jusqu’à ce que N.-S. nous ait envoyé un prêtre dans la situation du P. Poncelet, mais qui confesse bien. Ce que je vous dis là n’est pas une idée en l’air, c’est une demande très sérieuse et sur laquelle j’insiste tout spécialement. Le P. Picard est ici jusqu’à demain. Je suis obligé de lui donner mon temps pour une foule de combinaisons très importantes.

Adieu, ma chère fille, et bien tendrement à vous en N.-S.

E.D’ALZON.

Mille bons souvenirs à ma chère Titina; vous avez les hommages du P. Pierre.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum